17/10/00
Boostworks
optimise latence et bande passante pour accélérer
les flux sur le Web
D'origine
française, l'éditeur Boostworks
existe depuis 1989 et développe depuis près
de 5 ans une activité visant à optimiser l'accès
distant aux applications pour les entreprises dispersées
à l'international.
Tout d'abord destinées à l'accès en mode
émulation (Telnet) puis au mode client serveur en WAN
sur bases de données Oracle ou encore Sybase, la société
propose depuis quelques mois sa solution adaptée au
Web.
Ces trois solutions s'adaptent dans tous les environnements
réseaux : Frame relay, X25, RNIS ou encore ATM, etc.,
à partir du moment où une passerelle TCP/IP
est présente à un moment ou un autre dans l'architecture.
Le travail des 3 logiciels développés par la
société (BoostVT pour le mode émulation,
BoostSQL pour le client serveur et BoostWeb pour le trafic
Internet/Intranet ou Extranet) repose sur 4 étapes.
Les requêtes clients s'adressent aux logiciels et sont
alors analysées par la première couche logicielle.
Selon le protocole utilisé, celui-ci sera capable de
créer par exemple un écho local du caractère
ou de l'information, et éviter ainsi les aller-retour
entre le client et le serveur applicatif.
En mode client serveur, le logiciel est capable d'améliorer
le langage utilisé par le middleware pour communiquer
avec la base (SQLnet pour Oracle ou TDF pour SQLServer). "Ce
sont précisément ces flux souvent inutiles qui
augmentent la latence et retardent les temps de réponse",
explique Robert Overzee, responsable avant-vente chez Boostworks.
Outre cette action sur la latence, les solutions agissent
sur la bande passante c'est à dire réduisent
le volume de l'information envoyée sur le réseau.
"Bien souvent les développeurs poursuivent avant
tout un objectif fonctionnel avant de se préoccuper
de la rapidité", note Robert Overzee. Ainsi la
solution permet de réécrire certaines instructions
vers le serveur (principalement pour TelNet mais aussi les
images sur le Web par exemple). Enfin ces flux "améliorés"
sont compressés. Les flux issus des émulations
et des bases de données utilisent des algorithmes de
compression propriétaires basés sur des émanations
open source, tandis que les flux Web utilisent les algorithmes
gzip et deflate qui sont supportés par tous les navigateurs.
Une dernière fonction de mémorisation, pas encore
disponible sur le Web, permet de stocker les résultats
des requêtes du côté de l'utilisateur,
tel une sorte de cache mais vérifiant systématiquement
l'intégrité des données. Cette fonction
devrait être disponible pour le Web début 2001.
Cette technologie a été adoptée par la
Société Générale par exemple pour
ces filiales de Hong Kong, Tokio ou aux USA, qui accèdent
aux données de Paris ou encore en mode Web par Euromaster
pour son intranet (voir
article). Les temps de réponse (temps d'affichage
des pages) pourraient être divisés par 3, estime
la société. La mission de ces logiciels rappelle
l'activité du fournisseur Akamai (voir
article). Néanmoins, la logique est différente.
Alors que le premier repose sur la location d'un service au
travers d'un réseau de serveurs-relais et n'agit que
sur la latence, Boostworks nécessite une installation
complète chez le client et l'achat de licences. "Installation
très simple", selon Robert Overzee. Aucune réécriture
du code source du site, il suffit d'installer le logiciel
auprès de la source d'informations ou sur un serveur
NT ou Unix à côté. Procéder ensuite
en mode client serveur à l'installation sur chaque
poste client. En mode Web, le logiciel doit être installé
sur le serveur Web (Netscape, Apache...).
Côté facturation, il faut compter environ 2 400 F
par licence utilisateur (prix dégressif selon le nombre
d'utilisateurs). Pour la solution BoostWeb, le tarif dépend
de la puissance du serveur soit environ 60 000 F
par CPU.
[Alexandra Bissé
, JDNet]
|