11/10/2000
Tootravo
bâtit son site chez Domicile, sans surprises sauf pour
les statistiques
Fondée
en novembre 1998, la société Partenaire
Habitat veut mettre en relation artisans et PME avec des
particuliers en quête de travaux immobiliers. Après
une période de tests de deux mois, le site Tootravo.com
est mis en ligne le 15 mai 2000. Il a été
développé par l'agence web CYO
NetGroup et est hébergé sur un serveur partagé
de France
Télécom Domicile à Lille. Depuis sa
mise en ligne, "la progression du trafic est constante
et régulière, de l'ordre de 25 % par mois",
déclare Philippe Barbry, son responsable marketing. "Nous
avons aujourd'hui près de 250 artisans sur le site
mais nous ne savons pas combien d'internautes viennent nous
voir." Grâce à un logiciel d'appels d'offres,
ces derniers expriment de façon précise leur demande
de travaux. Puis, la société leur propose 3 artisans
de façon personnalisée en fonction du corps de
métier, de la proximité géographique, etc.
"Nous en sommes à près de 6 millions
de francs déposés par mois", dévoile
Philippe Barbry, qui ne souhaite pas communiquer le chiffre
d'affaires de la société. "Nous avons atteint
l'équilibre en 1999 et nous sommes à présent
en plein renversement du business sur Internet. En volume, les
demandes qui nous arrivent sont aujourd'hui à 75 %
formulées en ligne et 25 % en dehors du réseau."
Domicile noté à 75 %
pour sa stabilité technique
Concernant le choix de son hébergeur Domicile,
Tootravo a opté lors de son lancement pour une offre
partagée à 300 francs par mois. D'après
Philippe Barbry, ce choix correspondait à une certaine
période de démarrage. "Nous avons été
très contents sur le plan de la montée en charge
car le site n'a jamais connu ni coupure ni bug. C'est déjà
bien, car j'entends souvent parler de ce type d'incidents autour
de moi. J'ai été satisfait à 75 %
de la technique, mais beaucoup moins par les statistiques."
En effet, depuis que le rachat de RapidSite a été
engagé par France Télécom Sites fin 1999,
donnant naissance à Domicile, l'accord qu'avait passé
la société acquise avec l'éditeur Webtrends
est devenu caduque. Seuls les anciens clients de RapidSite avant
la fusion ont pu conserver leur outil réputé fiable.
Les autres se sont retrouvés équipés de
trois autres logiciels pour la mesure d'audience : Webalizer,
Analog et MKStats. Or, aucun des trois ne paraît avoir
rempli sa mission en terme de statistiques.
Paramétrage identique pour tous
en partagé
"Le plus ergonomique est Webalizer, et les deux
autres ne produisent pas vraiment d'information pertinente comme
par exemple le nombre de visiteurs", témoigne le
responsable marketing de Tootravo. "Pour Webalizer, le
problème vient notamment du paramétrage identique
pour tous les clients en partagé en fonction des choix
techniques de Domicile." En effet, le nombre de visites
est parfois supérieur au nombre de pages vues selon les
tableaux fournis, le logiciel d'analyse ne prend pas en compte
tous les logs et ne gère que les statistiques de Tootravo.com,
alors que l'entreprise a choisi de déposer plusieurs
noms de domaines dont Tootravo.fr. "Domicile en est conscient
et tente d'y remédier", indique Philippe Barbry.
A priori, la solution devrait être apportée avant
la fin de l'année.
D'ici 3 mois, un serveur dédié
chez CYO NetGroup
D'ici là, Tootravo a de toutes les façons prévu
de changer d'hébergeur afin de passer, à l'horizon
de trois mois, sur un serveur dédié pris en charge
directement dans les locaux de son agence web CYO NetGroup.
Le site, qui tourne encore à l'aide de pages HTML statiques,
devrait migrer sous forme dynamique à l'aide de la base
de données MySQL et du langage spécialisé
PHP. "Nous sommes en train de définir les choix",
précisePhilippe Barbry. "Le fait de passer en dynamique
permettra de faire évoluer le site plus rapidement et
d'automatiser le traitement de l'information." La phase
de réflexion devrait finalement déterminer si
l'entreprise optera pour une rédaction manuelle, ou pour
une syndication de contenu.
[François
Morel, JDNet]
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