Accord
Syntec : le jugement une fois de plus reporté au 21 mars
Le
tribunal de grande instance de Paris s'est réuni mardi
pour étudier le recours en annulation de l'accord Syntec
déposé par les syndicats CGT-FO et CFTC... et
a finalement opté pour le report de sa décision
au 21 mars 2000. Résultat : le standard du Syntec
Informatique a connu d'importants embouteillages, avec "près
d'un appel toutes les minutes".
En attendant, le TGI a demandé aux différentes
parties de se prononcer par écrit sur la décision
du Conseil Constitutionnel datée du 13 janvier
2000. Celui-ci avait alors annulé l'obligation de renégociation
des accords signés avant la deuxième loi Aubry,
les rendant automatiquement valides en ne les obligeant plus
à être en conformité avec elle.
Du côté des syndicats, les avis sont partagés.
La CGT se déclare plutôt satisfaite de
cette décision, arguant du fait que le tribunal
a "rouvert les débats sur l'accord de branche".
Mais de son côté, la CFDT se montre plus
circonspecte. Signataire de l'accord Syntec, qu'elle
estime en conformité avec la 2ème Loi
Aubry, l'organisation syndicale regrette le délai
supplémentaire accusé dans la signature
des accords internes aux entreprises qui ont pris du
retard. Selon Ivan Béraud, secrétaire
général du Betor-Pub à la CFDT,
"nous espérons que les négociations
dans les entreprises ne vont pas être pénalisées
à cause de cela".
[François
Morel, JI]
Responsable de rubrique : Alain Steinmann
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