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Actualité /Pilotage informatique
Mercredi 19 janvier 2000  

35 heures: Aonix adopte un accord généreux pour gagner en productivité

Aonix est en même temps une société de conseil et un éditeur spécialisé dans les outils de développement et l'informatique de gestion. Le 30 décembre 1999, ses dirigeants ont signé avec le syndicat CFDT Betor-Pub un accord sur les 35 heures qui a été plébiscité 10 jours auparavant par 70 % des salariés lors d'un vote à bulletins secrets, soit 80% des votants.
Entré en application dès le 1er janvier, le texte sur les 35 heures d'Aonix va plus loin que les dispositions figurant dans les documents officiels, y compris l'accord de branche du Syntec qui a été étendu le 21 décembre dernier. Alors que l
es non-cadres disposent de 23 jours de congés supplémentaires, la base fixée par Aonix pour les cadres est de 215 jours travaillés par an, soit 2 jours de moins que dans la deuxième loi Aubry.
Par ailleurs, l'accord Syntec stipule qu'un jour de congé supplémentaire par an peut être rajouté tous les 5 ans d'ancienneté. Dans le texte d'Aonix, ce chiffre passe à 2 jours de congés en plus la première année (soit 213 jours travaillés) avec, par la suite, un jour de plus tous les deux ans. Or, cette manne de congés supplémentaires ne sous-entend pas une baisse des salaires. Christophe Faurère, DRH et directeur administratif et financier d'Aonix, nous avoue même être actuellement en train de préparer, comme chaque année, les augmentations individuelles.
Dans son plan d'embauche prévisionnel pour l'an 2000, Aonix, qui compte actuellement près de 400 collaborateurs dans le monde dont 300 aux Etats-Unis et 65 en France, prévoit de créer 20 nouveaux emplois. Parmi ceux-ci, 3 devraient directement représenter une conséquence de la mise en place des 35 heures. Il s'agit d'un emploi administratif, et de 2 postes de jeunes techniciens qui seront chargés du support interne et de la maintenance du parc informatique.
Bref, tout ceci pourrait surprendre, car les 35 heures sont réputées avoir un coût pour les entreprises du moins dans le secteur informatique. "Nous avons prévu de compenser nos pertes par des gains de productivité" affirme Christophe Faurère, pour qui l'accord signé sur les 35 heures apportera des avantages à Aonix. "Un bon accord ne peut que rendre plus productifs nos ingénieurs, les fidéliser, et aussi attirer les candidats. Dans un contexte ou toutes les entreprises du secteur offrent les mêmes avantages en terme de rémunération, c'est la qualité de vie qui fera la différence".
[François Morel, JI]

Responsable de rubrique : Alain Steinmann
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