Téléphonie
mobile: l'augmentation des abonnés ne suffit
pas à cacher le churn
Avec
les fêtes de Noël, la France a franchi le
cap des 20 millions d'abonnés au téléphone
portable, un Français sur trois étant
désormais abonné à l'un des trois
services français. Pourtant, l'exemple de la
Grande-Bretagne pourrait faire réfléchir
à deux fois avant de tomber dans la béatitude
d'un pays bientôt 100% mobile.
La Grande-Bretagne se rapproche de la France, puisque
une personne sur quatre est abonnée à
un opérateur de téléphonie mobile.
Les fêtes ont aussi été l'occasion
d'une explosion des abonnements. Pourtant, la société
de servives spécialisée en business intelligence
SPSS
a étudié de plus près la réalité
des abonnements. Il en ressort que 40% des contrats
enregistrés l'ont été par des clients
qui avaient déjà un abonnement et qui
ont profité des fêtes pour en changer.
Le churn, problème de volatilité des clients,
devient donc l'un des phénomènes majeurs
des nouveaux consommateurs du portable en Grande-Bretagne.
Certains opérateurs, qui n'ont pas été
nommément cités perdraient selon SPSS
plus de la moitié de leurs clients chaque année.
Leur campagne marketing commerciales sont donc peut
être très évoluées mais c'est
au niveau du service proposé par la suite que
le problème se pose.
La société de service qui a réalisé
l'étude indique que la nouvelle bataille des
opérateurs, après avoir attiré
le consommateur est de pratiquer l'up-selling et le
cross-selling. La qualité de service de chaque
opérateur de téléphonie mobile
ne peut être évaluée selon SPSS
qu'en regardant le taux de rétention des clients
à long terme.
Responsable de rubrique : Alain Steinmann
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