03/06/2001
Blueline lance sa plate-forme de paiement
unifié
Le
paiement sur internet est toujours un sujet problématique.
Du coté des acheteurs, qui craignent que leur numéro
de carte de crédit soit utilisé à mauvais
escient, ou que le site soit un canular, mais aussi du coté
des vendeurs, pour lesquels des problèmes de fraude
(et de répudiation des achats) sont à craindre.
La société Blueline,
crée par Abdallah Hitti, l'un des fondateurs de feu
Kleline, propose de remédier à ces inconvénients.
"Nous offrons des garanties dans les deux sens, acheteurs
comme vendeurs" déclare Marc German, directeur
de la communication de BlueLine. La société
vient d'annoncer la mise en production de son service, qui
devrait bientôt ouvrir.
Une plate-forme multi-paiements...
Au niveau fonctionnel, celui-ci est constitué d'un
porte-monnaie/porte-cartes virtuel dénommé Odysseo.
Celui-ci permet de stocker plusieurs numéros de cartes
de crédit, et permet aussi le micro-paiement. Lorsqu'une
transaction est effectuée sur un site utilisant la
solution, l'internaute s'identifie grâce à un
login et un code secret Blueline, transmis par une connexion
sécurisée. Aucun numéro de carte de crédit
ne circule donc sur internet (mais l'identification Blueline,
oui). Ce système est destiné à permettre
un paiement à l'aide de la plupart des cartes de crédits
dans le monde, dont les plate-formes peuvent être connectées.
Un avantage important est aussi de permettre le micro-paiement
depuis la même plate-forme, ainsi que l'intégration
des cartes de paiements privées de type Cofinoga ou
Aurore ainsi que les coupons de réduction.
...basée sur une infrastructure
PKI Baltimore
Au niveau technique, la solution fonctionne à l'aide
d'une infrastructure PKI fournie par Baltimore
Technologies et implémentée par Ubizen.
Sa particularité est de stocker les clefs privées
sur internet et non pas sur le poste de l'utilisateur (dans
un but d'ergonomie). Mais cette technologie peut permettre
une évolution vers un stockage sur carte à puce,
par exemple.
La société compte étendre la commercialisation
de son système dans une quarantaine via des partenariats
avec des plates-formes locales. Elle se rémunère
à l'aide d'une licence, d'un forfait mensuel et d'une
commission sur les transactions. Par exemple, pour un petit
site de commerce électronique, la licence sera facturée
500 euros, le forfait mensuel 120 euros, et une commission
de 1,5% par transaction sera appliquée. [Ludovic
Blin , JDNet]
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