18/09/01
Comment
ParisAvenue.fr refond son portail avec InternetWare
Le
projet de ParisAvenue
repose sur le concept d'un "cityguide" parisien. Entendez
par là un portail d'informations, qui se veut à
la fois pratique et complet, sur la vie dans et autour
de la capitale. Lancé en janvier 2000 par le Figaro,
le site vient de subir un relookage complet associé
à une refonte de son dispositif applicatif. Au
centre de cette nouvelle version : le choix de la
suite de gestion de contenu Web de Reef
(InternetWare).
La
création d'un réseau de CityGuide
Reprenant
les informations des différentes publications du
Figaro -notamment le Figaroscope-, ParisAvenue décide
lors de son lancement de s'appuyer sur la solution américaine
Zip2
(groupe CMGI). Disponible en mode hébergée
(ASP), cette offre vise à répondre spécifiquement
aux problématiques des "cityguide". "C'est
notamment pour cette raison que nous l'avions choisie",
indique Michaël Bourguignon, directeur général
de Parisavenue. Développée en C++, la plate-forme
offre alors des avantages sur beaucoup de points: elle
est à la fois modulaire, et suffisamment packagée pour
être rapidement mise en place. Et ceci sans compter son
soutien par plusieurs éditeurs locaux. "Cependant,
le temps d'affichage des pages nous paraissait trop long",
souligne le responsable. "Et dans l'idée d'accompagner
les projets de guides régionaux du groupe Hersant,
nous avions également besoin d'une solution plus
souple, qui puisse être réutilisée
pour d'autres projets, ou permettre une réplication
de notre portail".
Une
solution retenue pour son caractère "modulaire"
Pour répondre à ces carences,
la société lance un appel d'offre dès
le mois de février 2001. Les produits de BEA (WebLogic),
d'IBM (WebSphere), d'Allaire (Spectra) et de Vignette
sont notamment passés aux cribles. Autres solutions
étudiées : l'éventualité
de programmer une application de zéro, notamment
à partir de briques du logiciels libres. Mais finalement,
c'est Reef qui l'emporte avec sa suite InternetWare. Parmi
les raisons
de ce choix, le directeur du portail cite au premier chef
l'expérience de l'éditeur en matière
de déclinaison de sites, notamment au travers de
son mandat avec Réunion
Musées Nationaux. Puis, il avance l'adéquation
du produit avec les besoins du projet. "Nul besoin
de faire de développements supplémentaires",
précise t-il. Michaël
Bourguignon
met aussi en avant les caractères modulaire et
standard de l'outil. InternetWare reposant sur Java côté
applicatif et XML côté transmission de données.
Une intégration
complexe
Sur les conseils de Reef, ParisAvenue
opte pour l'hébergeur Matra
Global Netservices.
"Un prestataire qui a effectivement une bonne expérience
des outils de l'éditeur, notamment en matière
de d'optimisation des serveurs", commente l'intéressé.
Le graphisme est réalisé par Force
Magic. Quant à l'intégration, prise
en charge par INNETIS,
elle suit aussi les recommandations de Reef.
De son côté, l'éditeur va adapter
InternetWare à la problématique de ParisAvenue
en attribuant à chaque tâche un module spécifique.
Afin de récupérer les informations dans
et d'effectuer les grosses mises à jour, un outil
de "conformation" est mise en place. Il permet
en particulier de récupérer des données
dans des bases présentant des structures sensiblement
différentes. A cela s'ajoute un outil de workflow
pour l'alimentation en contenu 'Figaro', ainsi qu'un système
de batch pour les mises à jour régulières
de certaines données (météo, programmes
de cinéma, etc.). "En général,
ces automates interrogent un compte FTP sur lequel nos
partenaires auront envoyé des messages au format
XML", explique Michaël
Bourguignon. Le contrôle de ses opérations
s'effectue à posteriori. Pour ce faire, un rapport
est généré sur les modifications
effectuées dans la base du site.
Point d'équilibre
attendu pour fin 2003
ParisAvenue.fr s'appuie sur un serveur Sun (QuadriPro
E420) et une base de données Informix. Après
un été calme, l'audience du site se porte
à 1 millions de pages vues mensuelles. "Pour
gérer cette montée en charge, nous avons
mis en place un serveur de cache - ce qui au final permet
de diffuser le site de manière statique",
tient-on à préciser chez ParisAvenue. Partant
de cette architecture, les évolutions envisagées
sont nombreuses. Au programme: la diffusion de contenu
sur des terminaux mobiles, puis la publicité contextualisée
-c'est-à-dire la mise en place de mini-sites pour
mettre en avant des commerces locaux en fonction de la
demande des visiteurs.
Alors que le projet aura été suivi en interne
par une personne pendant près de 6 mois (2 mois
dédiés à la définition des
besoins et 4 mois pour le déploiement), Michaël
Bourguignon estime le total des dépenses externes
à environ 2 millions de francs. Aujourd'hui, l'utilisation
de la suite de Reef par d'autres sites du groupe ou par
son réseau de cityguide n'est plus à l'ordre
du jour... faute de nouveaux projets.
|