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10/01/2001
Les nouveaux Linux dépassent les performances des "vieux" Unix
Bien que les systèmes
Unix robustes demeurent les plus performants, la dernière
étude publiée sur le sujet par la société
D.H.
Brown Associates indique que les systèmes Linux
de dernière génération se révèlent
meilleurs que les moins solides des environnements Unix.
Ainsi vaut-il mieux, selon de multiples critères
combinés, s'équiper des distributions SuSe
Linux 7.2, Red Hat Linux 7.1, Caldera OpenLinux 3.1 ou
Turbolinux Server 6.5 plutôt que d'un mauvais Unix.
C'est en tout cas ce qu'expriment les résultats
comparés en termes de capacités fonctionnelles
de l'ensemble des systèmes Linux par rapport aux
plateformes Unix.
Unix reste indétrônable, Linux devient opérationnel Malgré les progrès jugés "impressionnants" des distributions Linux 2.4, les spécialistes de R.H. Brown Associates insistent sur le fait que les environnements Unix fondés sur RISC sont toujours les champions en termes de capacités fonctionnelles. Ce sont les fonctions critiques supportées par ces systèmes qui en font une référence de qualité : une modularité SMP (Symmetric MultiProcessing) haut-de-gamme et des fonctions de disponibilité avancées découlent d'une plus grande collaboration entre concepteurs du système et constructeurs de matériel. Un terrain sur lequel la communauté Linux ne peut pas encore rivaliser et qui cantonne le système, selon R.H. Brown Associates, à un bon serveur de fichiers d'impressions et web bas de gamme. Les consultants indiquent également que Linux constitue un système adapté aux serveurs de type "boîtes noires" (appliances) et aux stations nécessaires à l'informatique scientifique ou technique de haut niveau. Enfin, les grandes distributions Linux sont jugées aptes à constituer un système d'exploitation générique, pour un large éventail d'applications à l'échelle d'un service ou d'un groupe de travail.
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