16/10/01
Panorama
des dialectes XML (première partie)
ALLER
A LA SECONDE PARTIE:
Des
Web Services aux dialectes XML B to B
Depuis février 1998, date
de la première spécification officielle
du langage XML, le puzzle que représentent les
dérivés de ce méta-langage s'est
sensiblement étoffé. La raison ?
Pur produit de l'ère Internet, XML représente
une façon à la fois efficace et abordable
de structurer de l'information. Plus pragmatique que
son ancêtre le SGML (langage de description pour
la documentation lourde et complexe) mais aussi plus
structuré que le rustique HTML (qui confond apparence
et structure des données), XML réussit
un bel équilibre. Qui explique en grande partie
un développement foudroyant, principalement dans
deux directions:
Primo, le langage XML s'est étoffé de
sous-ensembles qui en font aujourd'hui un quasi-langage
de programmation - et non seulement de description.
Pour décrire des contenus structurés comme
pour véhiculer des messages entre applications.
Secundo, XML a donné naissance à de nombreuses
déclinaisons verticales dans le domaine
des échanges B to B.
Clef de l'interopérabilité des systèmes
d'information à venir -gardons la tête
froide, XML commence seulement à être mis
en oeuvre-, l'évolution de ce langage et de ses
dérivés est donc à surveiller de
près. Un travail colossal étant donné
le nombre de travaux engagés. Dans cet écheveau,
il devient difficile de discerner les langages qui emporteront
assez de suffrages auprès des utilisateurs et
fournisseurs pour s'imposer, et ceux qui ne dépasseront
pas le stade de la spécification...
Pour faciliter ce travail de veille, JDNet Solutions
vous propose ce panorama qui se décompose en
deux parties.
Le premier chapitre que nous vous proposons
ci-dessous recense les spécifications généralistes
de XML: les langages fondamentaux et ceux qui sont plutôt
destinés à la transformation et au formatage
des documents.
Le second
chapitre fait le point pour sa part sur les
dialectes XML dédiés à à
l'intégration B to B et notamment aux Web Services.
L'objectif que nous nous fixons bien entendu est de
tenir à jour ces deux pages. Lorsque nous avons
pu le vérifier, nous précisons la version
de la spécification et son statut. Quand le W3C
en est à l'origine (ce qui est le cas de tous
les langages mentionnés dans cette première
partie), nous précisons ainsi s'il s'agit d'une
proposition, d'un draft ou d'une recommandation, c'est-à-dire
dans le jargon du W3C, d'un document finalisé
et approuvé. Enfin, il semble assez logique que
vous puissiez retrouver sur cette page les
articles que nous consacrons dans nos éditions
quotidiennes à ce puzzle technologique.
Les
dialectes XML "généralistes"
|
Langage
/ organisme
(statut, date)
|
Champ
d'application
|
XML
eXtensible
Markup Language
Version 1.0, W3C
(recommandation, fev 1998) |
La
spécification de base du langage XML qui
précise comment définir la structure
des données dans un document. Contrairement
à HTML, XML n'est donc pas figé mais
"extensible" - d'où le "X" -
via la définition de nouvelles balises. |
XSL/XSLT
eXtensible
Stylesheet Language
Version 1.0, W3C
En recommandation tous les deux |
XSL
est à XML ce que les feuilles de styles (les
fameuses "CSS") sont à HTML: un
moyen de formater les documents. Associé
à XSLT, XML permet de transformer le format
d'un document XML. Ce binôme est utilisé
par exemple dans le domaine de l'EAI pour véhiculer
des messages entre applications. |
XML
Schema, W3C
recommandation,
mai 2001 |
XML
Schema spécifie comment décrire et
valider une structure de données. A cette
fin, XML Schema permet par exemple de "typer"
les données (date, chiffre, etc). Auparavant,
ce travail nécessitait la création
d'une DTD (Document Type Definition). Ces DTD n'étant
pas écrites en XML, il était difficile
de les manipuler. Elles sont toutefois encore très
répandues, la migration vers XML Schema s'effectuant
en douceur. |
XML
Namespaces, W3C
|
Les
espaces de noms permettent d'appliquer au sein d'un
même document XML plusieurs vocabulaires. |
XPath
/ XPointer / XLink, W3C
XPath, version 1.0, recommandation, nov 99
XPointer,
version 1.0, recommandation, juin 2001
XLink, version 1.0, recommandation, juin 2001
|
Cette
famille de langages permet de naviguer de façon
assez évoluée dans un document (par
exemple en pointant sur un segment précis
d'un document) ou encore de gérer des liens
multi-cibles. |
XHTML,
W3C,
eXtensible
HTML
Draft |
L'ambition
de XHTML est de reformuler un langage de présentation
comme HTML, mais cette fois sous la forme d'une
spécification XML, et de façon très
modulaire pour répondre aux besoins d'un
large éventail de terminaux - pas seulement
les PC donc. |
RDF,
W3C,
Ressource
Description Framework,
recommandation, fev 1999
|
Comparable
à XML dans la mesure où il définit
des méta-données, RDF s'en distingue
par le fait qu'il cherche à qualifier le
contenu en typant les expressions. RDF représente
la pierre angulaire du Web dit sémantique. |
CC/PP,
W3C,
Composite
Capabilities/ Preference Profiles
Draft |
CC/PP
définit comment décrire le profil
d'un terminal et les préférences de
l'utilisateur pour adapter l'affichage du contenu.
CC/PP est par exemple mentionné dans les
spécifications de Wap 2.0 |
SMIL,
W3C
Synchronized
Media Integration Language
recommandation, sept 2001 |
Langage
de synchronisation des objets multimédia.
Permet d'orchestrer une animation composées
d'objets audio, vidéo et autres. |
SVG,
W3C,
Scalable
Vector Graphics
recommandation sept 2001 |
Langage
de description de graphiques vectoriels en 2D. |
^
Langage / organisme et statut
|
^
Champ d'application
|
A
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|