14/11/01
Weborama
ajoute la qualification à l'analyse de l'audience Web
Lancé
en
1998, Weborama
articule son offre autour d'une solution de mesure de
trafic Web et d'analyse comportemental des visiteurs
baptisée Weboscope.
Labellisé depuis 2000 par l'OJD
(Diffusion Contrôle), ce produit ASP (application hébergée
accessible en mode locatif), qui s'appuie sur la technologie
des marqueurs de pages, intègre l'ensemble des
fonctions traditionnelles d'un tel outil. En amont,
il couvre l'analyse de la provenance des internautes
(moteurs de recherche, de sites partenaire...), ainsi
que leur origine géographique -en se basant sur
les adresses IP. Sur le site lui-même, il "trace"
les visiteurs, calcule le temps des cessions et effectue
un suivi des actions effectuées (saisie de formulaires,
etc.). Le tout en fournissant des informations autour
de la configuration de la machine cliente, tel que le
type de navigateur utilisé ou la configuration
d'écran.
Des
informations de profiling supplémentaires
"Nous
produisons également des informations relatives
aux profils des internautes, point qui nous distingue
de la concurrence", ajoute Fabrice Sintzel, directeur
commercial
de
Weborama. Pour ce faire, la société propose
aux visiteurs de ses quelques 20 000 sites sous
gestion de répondre à des questionnaires.
Une procédure qui est lancée au moment
où un internaute utilise l'un des modules fournis
par la société (forums, sondage, etc.).
Le chargement d'un cookie sur le poste utilisateur assurera
ensuite le suivi de cette audience au travers des différents
sites du réseau Weborama. Sur 700 000 questionnaires
remplis, près de 250 000 utilisateurs présenteraient
des cookies encore actifs. "Au final, cette fonction
nous permet de fournir des données relatives
à l'âge, au sexe et aux catégories
sociaux professionnelles (CSP) concernant 2 à
5% du trafic des sites", souligne le responsable.
"Dans l'avenir, poursuit-il, nous prévoyons
de lancer des produits exclusivement destinés
à cette fonction."
Dans sa version 2.5, qui vient tout juste d'être
commercialisée, Weboscope étend ses capacités
au calcul des visiteurs uniques sur une période
donnée, ainsi qu'au taux de retour. Un information
qui repose elle aussi sur l'utilisation de cookies.
2
milliards de requêtes mensuelles
Gérant pour l'heure 1,5 million de visites par
jour, soit 1 milliard de requête par mois, la
plate-forme de Weborama s'appuie sur une architecture
Apache/Linux tournant sur des serveurs IBM en grappe.
Alors que les marqueurs clients sont fournis en Javascript,
les programmes côté serveur ont été
développés en Perl. "Avec cette infrastructure,
nous sommes capables de dépasser les 2 milliards
de requêtes mensuelles", assure Fabrice Sintzel.
Pour assurer l'intégration aux outils d'entreprise,
Weboscope exporte ses données d'audience au format
Excel ou encore sous forme d'e-mails.
Affichant Noos, Esilor ou encore Tiscali parmi ses principaux
clients, Weborama fournit d'abord une solution ASP.
"Nous proposons également une édition
adaptée à la gestion multi-sites",
ajoute t-on chez l'éditeur. Autre offre disponible:
le développement d'outils sur mesure. Sur ce
segment, la société vient tout juste de
mettre en place une plate-forme pour BNP Paribas. Objectif
du projet: assurer l'audit des sites intranet de la
banque. Tarifé au nombre de pages vues, le prix d'entrée
des produits Weborama s'élève à
4000 francs. "Pour les sites à forte audience
désirant optimiser leurs dépenses, il
possible de choisir une formule ne prenant compte qu'un
certain ratio de pages (20% par exemple)", indique
Fabrice Sintzel. Certifiée
par l'OJD, cette méthode se solderait par un
taux d'erreur de seulement 1%.
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