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IBM devrait étroitement collaborer à Passport de Microsoft
Absent du projet concurrent Liberty Alliance de Sun, il semblerait qu'IBM ait choisi pour le moment l'éditeur de Redmond. Si les visées communes restent à définir, cette annonce tombe bien pour Microsoft qui travaille d'arrache-pied à convaincre utilisateurs, sociétés et gouvernements que Passport est sûr. (Lundi 7 janvier 2002)
     

Moins d'un mois après l'annonce du ralliement d'AOL et d'American Express au projet Liberty Alliance, c'est au tour de Microsoft de se réjouir. La firme de Redmond vient en effet de confier au magazine britannique Computerwire qu'IBM s'associait à sa plate-forme d'authentification Passport. Un allié de poids dans un contexte où l'isolation de Microsoft est de plus en plus évidente à mesure que Sun engrange les points.

Passport mis à mal
Concernant les modalités de cette coopération rapprochée, on dispose de peu d'informations pour le moment.
Peut-être s'agirait-il d'un travail commun sur une série de protocoles XML pour web services, mais rien n'est encore sûr. Ce qui l'est plus en revanche, c'est que Microsoft ressent en ce moment un impérieux besoin de rassurer les utilisateurs de Passport sur les mesures de sécurité qui sont prises pour fiabiliser ce service de SSO (Single Sign On). On se souvient qu'au début du mois de novembre dernier, l'un des membres de l'Apache Software Foundation (ASF), Marc Slemko, avait repérée des failles dans Passport qui mettaient en péril la confidentialité des données privées des utilisateurs (voir notre article). Dans ce contexte, l'appui d'un IBM est toujours bon à prendre.

Un maître-mot : rassurer
C'est sans doute pour cela que Microsoft a tenu à faire savoir au journaliste de ComputerWire qu'un nouveau poste de responsable de la politique et de régulation des affaires .NET venait d'être créé au Royaume-Uni, qui pourrait, à terme, inspirer la maison-mère elle-même.
Objectif assigné à cette cellule un peu spéciale : exercer un lobby actif auprès des différents départements du gouvernement britannique ainsi que des groupes commerciaux influents pour fédérer plus largement les bonnes volontés autour de Passport. John Noakes, promu à cette occasion responsable de l'entité, en a d'ailleurs profité pour rappeler que Microsoft etait l'un des rares acteurs IT à avoir signé l'accord Safe Harbor entre les Etats-Unis et l'Europe visant à réglementer les droits d'utilisation des données privées d'un pays à l'autre.

Pour faire bonne mesure et finir de rassurer les utilisateurs sans lesquels Passport pourrait être voué à l'échec, Microsoft a envoyé plusieurs millions de mails (25 millions selon l'éditeur) aux abonnés de Passport via son service de messagerie MSN et Hotmail, pour leur rappeler qu'un patch etait à leur disposition pour corriger les vulnérabilités de Internet Explorer 5.5 et 6.0. Une stratégie qualifiée par Microsoft lui-même de "démarchage" (canvassing), qui montre clairement l'importance qu'accorde l'éditeur - au moins a posteriori - à son image dans l'esprit de ses utilisateurs actifs ou potentiels.

[Marc Lemesle, JDNet]
 
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