Ca existe ?
L'homme bientôt branché sur la machine
Les dernières avancées de la recherche autour des implants neuronaux devraient permettre de contrôler les systèmes informatiques par la pensée. (Jeudi 17 janvier 2002)
     

Au sommaire de Ça existe ?

Comment contrôler le mouvement d'une machine par la pensée ? Des études récentes montrent que cette opération
est envisageable par le biais d'une puce connectée aux neurones du cerveau… Effectuées sur des rats, les premières expériences dans ce domaine permettent déjà de manipuler un bras robotisé par l'activation de certains neurones. Rappelons également les travaux de Philip Kennedy et Roy Bakay : deux neurophysiologistes de l'université d'Emory à Atlanta qui réalisèrent plusieurs expériences d'implants dans le cortex de personnes souffrant de paralysie complète. Au final, leur système a ouvert à ces patients l'accès à certaines fonctions d'un ordinateur -tel que le déplacement du curseur sur l'écran par exemple-... uniquement par la pensée.

Comment contrôler l'ordinateur par la pensée
Associant solutions logicielles et matérielles, l'outil mis au point par Philip Kennedy et Roy Bakay commence par
capter les signaux émis par les neurones via un jeu d'électrodes implanté dans la zone du cerveau correspondant au contrôle des mouvements, soit la zone motrice. Prélevées sur une partie visible du corps, des substances neurotrophiques assurent la jointure entre ces capteurs et les neurones en question. En sortie, une puce intervient pour prendre en charge le paramétrage du système : en fonction du signal reçu, elle détermine notamment les neurones connectés avant de mettre en relation l'idée émise (le fait déplacer le curseur sur la droite par exemple) avec la fonction informatique adéquate. Cette phase de modélisation terminée, le composant peut alors interpréter les ordres du cerveau afin de lancer les actions appropriées, le tout en s'appuyant sur une interface applicative.

Vers la manipulation d'autres fonctions logicielles
Reprenant les travaux d'Emory, d'autres universités américaines, comme l'Universités de Stanford ou l'Université du Michigan, ont décidé de dédier un département entier à l'étude des systèmes de dialogue homme-machine par le biais d'implants neurologiques. Leur objectif vise à préciser la granularité des contrôles, et notamment à étendre le champ des possibles aux fonctions logicielles dites abstraites - c'est-à-dire celles qui dépassent les tâches gérées par déplacement de souris. Vaste programme...

[Antoine Crochet Damais, JDNet]
 
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