Editeur
d'un logiciel de gestion des règles de sécurité
réseaux, Solsoft
a bouclé courant janvier une nouvelle levée
de fonds, la quatrième depuis 1998. Cette fois,
Solsoft a convaincu deux de ses investisseurs précédents
(Carlyle Group et Intel Capital) mais aussi deux nouveaux
venus (Rothschild et CLAM Private Equity) de lui apporter
9 millions d'euros. Ce qui porte à environ 23 millions
de dollars le total des fonds investis dans la société.
Ces fonds seront principalement exploités pour
accompagner la sortie d'une nouvelle version du produit
Solsoft NP qui sera désormais proposé en
version client-
serveur
- et non plus seulement monoposte - afin de faciliter
le travail en groupe. Avec cette mouture, l'éditeur
compte doubler son chiffre d'affaires (1,5 million d'euros
en 2001) dans l'année à venir et renouveler
l'exercice pour attendre son seuil de rentabilité
à la mi-2003. "Nous sommes aujourd'hui une
structure de 45 personnes, nous maîtrisons bien
notre burn-rate et nous sommes plutôt confiants.
Même dans une phase de ralentissement général
de la croissance comme aujourd'hui, nous observons que
la sécurité reste un domaine d'investissement
pour les entreprises", explique Catherine Hamelle,
responsable Administration et Finances chez Solsoft.
Pour convaincre les entreprises,
Solsoft compte sur l'un de ses arguments historiques:
à savoir que son produit de gestion graphique des
règles IP fonctionne avec un très large
éventail d'équipements. Qu'il s'agisse des
routeurs (Cisco, 3Com, Nortel Networks...) ou encore des
firewalls (Checkpoint, Evidian, Cisco, Symantec, Nokia).
Toutefois, l'éditeur entend manifestement prospecter
d'autres sources de croissance. "Nous examinons aujourd'hui
dans quelle mesure notre technologie pourrait être
appliquée à d'autres domaines", confie
Catherine Hamelle. De fait, pour mettre en oeuvre une
gestion graphique des règles de sécurité
d'un réseau IP, Solsoft exploite un moteur de règles
et un moteur de représentation qui pourraient trouver
d'autres applications. "Nous pourrions aboutir sur
le sujet début 2003, estime Catherine Harmelle.
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