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Lundi
11 mars 2002
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Comment
BNP Paribas mesure l'audience de ses sites Web et de ses
intranets Suite à une étude approfondie des diverses solutions du marché, la banque a opté pour Weboscope de Weborama. Analyse détaillée des raisons de ce choix et de sa mise en oeuvre -->
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A
Lire aussi :
Analyse
d'audience : des sites Web aux intranets
Weborama
ajoute la qualification à l'analyse de l'audience Web
Début 2001, BNP
Paribas se lance dans un projet de plate-forme de
mesure d'audience mutualisée. Une initiative qui
a pour objectif de faire face aux demandes exprimées
dans ce domaine par ses différentes maîtrises
d'ouvrage -à la fois pour des environnements intranet
et des sites Web. Après avoir défini ses besoins
en la matière, la banque se lance en premier lieu
dans une étude approfondie des solutions disponibles
alors sur le marché. Une démarche qui couvre
d'une part des analyseurs de fichiers serveur -avec WebTrends
(NetIQ), NetTracker (NetTracker Software), Aria (Macromedia),
Insight (Accrue Software) et Logmetrix (Intellilog). Et
d'autre part des outils s'appuyant sur des marqueurs de
pages Web -Weboscope (Weborama), WebandStats (Audientia)
et Xiti (At Internet).
Le
choix d'une technologie de marqueurs de pages
Très
vite, BNP Paribas restreint son panel à trois solutions :
soit WebTrends, Logmetrix et Weboscope. "Le premier
nous a paru être un bon analyseur de log, notamment
autour des indicateurs techniques", commente- t-on
chez BNP Paribas. Jugé plus performant que son
concurrent pour les tâches de récupération
de fichiers et les croisements de données, le second
serait particulièrement adapté aux environnements
mono site nécessitant des fonctions d'analyse décisionnelles.
Quant au troisième, il se caractériserait
par une vision métier du suivi d'audience particulièrement
affinée -possibilité de définir des
indicateurs de trafic par rubrique, etc. "Sans être
trop évolué, ce produit était par
conséquent susceptible de répondre aux besoins
de nos différentes maîtrises d'ouvrage, tout
en ouvrant de nombreuses perspectives en terme de données
collectées", résume Fabrice Gouin, responsable
du projet chez BNP Paribas, pour justifier le choix de
Weboscope.
Pourquoi avoir opté pour une solution à
base de marqueurs de pages plutôt qu'un analyseur
de log ? "Une application d'analyse de log
est moins précise puisqu'elle ne prend pas en compte
les pages lorsqu'elles sont stockées dans le cache
d'un serveur ou d'un poste client", précise
le porte-parole. Autre obstacle à un tel choix :
dans le cadre de la problématique de BNP Paribas,
cette solution aurait nécessité le rapatriement
puis la consolidation de fichiers en provenance de serveurs
internes divers. Un traitement qui paraissait alors difficile
à mettre en oeuvre pour l'ensemble des sites de
la banque -les fichiers log de certains pouvant atteindre
facilement 1 Go en quelques heures.
"Sur le segment des outils à marqueurs, Weborama
était la seule entreprise à offrir à
l'époque une application en licence définitive
-une solution que nous pouvions par conséquent
installer sur nos propres machines (à l'instar
des produits distribués en mode hébergé)",
note Fabrice Gouin.
Une solution
adaptée aux besoins de la banque
Suite à la validation du choix de Weboscope par
un comité technique -composé de responsables
sécurité, architecture, infrastructure et
production-, le projet passe en phase de déploiement.
Equipée du serveur Web Apache, la solution se répartit
sur quatre serveurs machine. Reposant sur une logique
applicative (fast CGI et Perl) exécutée
par un serveur Web Apache, deux d'entre eux sont destinés
aux actions de comptage -c'est-à-dire à
la collecte des appels en provenance des marqueurs de
pages. Deux autres machines se chargeant respectivement
d'agréger et de consolider ces données d'audience.
"Le serveur de consolidation accueille le coeur du
système d'analyse de Weborama, auquel nous avons
adjoint une fonction de calcul du temps de chargement
des pages", indique le responsable du projet. Au
final, les consoles de résultats sont restituées
sous forme d'interfaces Web générées
par des scripts PHP et Perl.
Au terme de deux à trois mois de mise en place,
l'architecture donnera lieu à une phase de mise
à l'épreuve de plusieurs semaines. Au programme :
tests de sécurité (scan des ports, etc.)
et de montée en charge. "Au delà d'un
certain niveau, une partie des appels de pages n'est plus
recueillie", souligne Fabrice Gouin. Utilisé
pour l'occasion, l'outil Loadrunner (Mercury Interactive)
indique cependant que la solution encaisse 350 utilisateurs
simultanés opérant chacun 300 requêtes
à la suite sans afficher de pertes. Un niveau qui
fort heureusement dépasse de beaucoup les besoins
réels de BNP Paribas. Lors du passage en production,
une fonction du Weboscope assure en temps réel
le suivi de la qualité de service. En cas d'arrêt
d'un service, une console d'administration permet de relancer
indépendamment chaque module de la solution. Objectif
: assurer un redémarrage rapide du service et éviter ainsi
une perte de données.
Vers le développement
de fonctions décisionnelles
Pour l'heure, près d'une centaine de sites de BNP
Paribas s'appuient déjà sur la solution.
Parmi eux figurent les trois principales plates-formes
de la banque en terme d'audience : le site Web BNP
Net, le site corporate bnpparibas.com
et le portail intranet Echo'Net. Sans compter divers intranets
métier, comme ceux de la banque de détail
et de la banque privée. Au chapitre des évolutions
à venir, les responsables du projet prévoient
de compléter le système d'un niveau de personnalisation
supplémentaire. "Ce qui passera sans doute
par un couplage avec une application d'analyse décisionnelle",
confie Fabrice Gouin.
A
Lire aussi :
Analyse
d'audience : des sites Web aux intranets
Weborama
ajoute la qualification à l'analyse de l'audience Web
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[Antoine Crochet Damais, JDNet]
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