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Sécurité |
OASIS
entend standardiser les échanges de données biométriques |
Iris, empreinte digitale, voix... Le consortium vient de mettre au point la première mouture d'un langage de description des données biométriques fondé sur XML. (Mercredi
13 mars 2002) |
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Organisme
de normalisation des formats XML, OASIS
(Organisation for the Advancement of Structured Information
Standards), lance un nouveau groupe
de travail. Son objectif : définir les
bases d'un langage de description des données et
des fonctions biométriques. Rappelons que la biométrie
consiste à s'appuyer sur sur des caractéristiques
humaines (l'iris de l'oeil, les empreintes digitales ou
encore les contours du visage et de la main) pour vérifier
l'identité d'une personne.
Un langage
de description XML des données
Baptisé
XML Common Biometric Format (XCBF), le projet de langage
initié par OASIS se base sur un vocabulaire XML
(XML Schema) pour décrire les informations physiques
et les fonctions qui leur sont associées (traitement
de requêtes, affichage, etc.). Présenté
comme la première initiative du genre reposant
sur le fameux langage de structuration, il viserait au
final à "faciliter les échanges entre
solutions biométriques".
Pour mener à bien ce travail, OASIS entend s'appuyer
sur les recommandations du consortium américain
ANSI
(American National Standards Institute) -un organisme
dépendant du NIST
(National Institute of Standards
Technology).
Parmi elles figurent principalement le Common
Biometric Exchange File Format (CBEFF) qui établit
une mécanisme biométrique généraliste,
ainsi qu'un format spécifique au secteur des services
financiers (ASN X9.84) : deux langages codés
en binaire dont la nouvelle équipe compte extraire
les unités de données afin de mettre au
point son format XML.
Encore
trop tôt pour une généralisation
Qu'en est-il
des premiers projets d'implémentations de solutions biométriques
? Force est de constater que cette catégorie d'applications
demeure cantonner à des domaines très spécialisés (hautes
technologies, défense, etc.). Cependant depuis quelques
mois, l'idée d'une utilisation plus répandue de
ces technologies se serait développée. Une
évolution à laquelle les événements du 11 septembre sont
loin d'être étrangers, indiquent certains analystes. Pour
l'heure, plusieurs expériences pilotes sont d'ores et
déjà en cours. Au delà des systèmes de sécurité relatifs
à certains lieux publics (aéroports, etc.), les
domaines d'applications évoqués par les spécialistes couvrent
notamment le commerce électronique ou encore les consultations
médicales.
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