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Fusion HP-Compaq : les actionnaires de HP ont voté mais l'incertitude demeure
Alors que tout le monde s'attendait à connaître hier les résultats définitifs du vote, ceux-ci ne seront pas publiés avant un mois. L'épopée continue. (Jeudi 21 mars 2002)
     

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"Fini de jouer", déclare Carly Fiorina aux analystes new-yorkais sur la fusion HP-Compaq (01/03/2002).


Le jour "J" que les opposants comme les zélateurs de la fusion HP-Compaq attendaient depuis septembre 2001 est arrivé. Mardi, les actionnaires de Hewlett-Packard ont fait connaître leur décision par voie de vote aux dirigeants du mastodonte informatique. Comme tout dans cette histoire à rebondissements, la décision finale reste cependant...indéterminée. Fusion réussie pour Carly Fiorina, imposible à déterminer pour Walter Hewlett : les avis, une fois encore, divergent. Et pour cause : il faudra encore quatre semaines au minimum pour que le dépouillement des bulletins de votes et le comptage des voix soient terminés. Seule certitude : la fusion n'aura pas lieu pour le 1er avril 2002 comme le promettait la présidente et p-dg de HP il y a trois semaines.

Officiellement, les premiers résultats des votes recueillis consituent une réussite pour l'actuelle équipe dirigeante de HP, qui a qualifié sa marge de manoeuvre d' "étroite mais décisive".
Cet optimisme de façade ne peut toutefois pas dissimuler que rien n'est joué pour le moment. Il ne s'agit en effet que d'estimations largement basées sur des votes réalisés par procuration dont il est pour l'heure impossible d'affirmer la représentativité. Walter Hewlett, fils de l'un des fondateurs de HP et l'un des opposants les plus virulent semble donc tout à fait fondé à faire remarquer dans un communiqué officiel qu'"il est impossible de se prononcer sur l'issue (du scrutin) pour le moment". Pour mesurer la marge d'incertitude qui pèse sur la conclusion ou l'arrêt de la procédure de fusion, on peut rappeler qu'au moment de l'ouverture du vote mardi matin à 8h30 heure locale, les opposants réunissaient 24% des actionnaires derrière eux, les favorables 9%, et qu'il restait donc environ 67% d'indécis.

Concernant les modalités et les répercussions de la fusion, l'équipe dirigeante de HP n'a fait que peu de commentaires nouveaux. Carly Fiorina a tenu cependant à réaffirmer que le plan de route pour les trois prochaines années pour la nouvelle entité était d'ores et déjà arrêté en cas de réussite du rapprochement. Les 15 000 licenciements prévus initialement restent à l'ordre du jour, mais ce sont désormais quelque 36 000 collaborateurs au total que la présidente d'HP considère comme "non rentables". Enfin, dernier point, alors que lors de sa précédente réunion au sommet Carly Fiorina avait jugé que la vente des serveurs sous Windows NT et Linux pourrait augmenter de 20 à 30% par an, le p-dg de la société a revu sa position sur les premiers. "Notre business avec les serveurs NT ne se porte pas bien", a-t-elle ainsi déclaré, avant de préciser sa pensée , "nous perdons de l'argent, nous perdons de la vitesse, ainsi que c'est le cas depuis deux ans".

Le prochain round devait se jouer hier aux Etat-Unis, où c'est au tour des actionnaires de Compaq de se prononcer. Selon plusieurs magazines américains, les intentions de vote seraient globalement plutôt favorables à la fusion. Là encore, il faudra toutefois encore attendre les conclusions définitives des organismes chargés du compte des voix pour avoir une certitude.

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[Marc Lemesle, JDNet]
 
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