Malgré un second semestre
quasiment conforme aux prévisions, SQLI aura finalement
payé trés cher au plan comptable une série
d'acquisitions réalisée l'an dernier et
un premier semestre catastrophique, à l'image de
celui de l'ensemble du secteur. La web agency a en effet
publié une perte nette de 7,84 millions d'euros
pour 2001, incluant notamment 2,64 millions de survaleurs
liées à la dépréciation d'Abcial,
In Vero, Caro et Profil, quatres sociétés
rachetées durant l'année, 0,52 million d'euros
de charges exceptionnelles liés à la réorganisation
du groupe et 1,34 million d'euros de provisions liées
à l'assainissement du compte clients.
Le
résultat d'exploitation n'a également pas
été à la hauteur des espérances
en ressortant en perte de 3,41 millions d'euros sur l'exercice,
dont 3,05 millions euros imputables au seul premier semestre.
Le groupe, qui avait augmenté ses coûts à
la fin 2000 en prévision d'une solide croissance
de l'activité, n'avait en effet pas prévu
un retournement de tendance aussi violent.
Au cours du second
semestre, les dirigeants se sont donc évertués
à rationaliser les dépenses et à
ajuster la structure de coûts à la nouvelle
conjoncture. L'objectif a été partiellement
atteint puisque l'excédent brut d'exploitation
est repassé dans le vert à 1,43 million
d'euros, pour un chiffre d'affaires de 24,15 millions
d'euros, contre une perte de 1,9 million d'euros au semestre
précédent.
Avec une légère
reprise de l'activité entrevue lors du dernier
trimestre - la société a dégagé
un chiffre d'affaires record de 13,15 millions d'euros
-, SQLI espère désormais que sa structure
de coûts "assainie" lui permettra "de
démarrer l'année sur des bases solides".
Le groupe, qui vient notamment de mettre en ligne le nouveau
site d'Ipsos, tentera de poursuivre son offensive en direction
des grands comptes dans la réalisation de projets
complexes. Au cours de l'année écoulée,
la CNP, Entenial, France Télécom, Renault, AG2R ou Genesys
ont ainsi confié certains projets Internet à
l'entreprise.
SQLI reste donc optimiste
malgré la morosité du secteur, puisque ses
dirigeants anticipent une progression du chiffre d'affaires,
hors acquisitions, de 15%, contre 8% anticipé par
le Syntec pour l'ensemble du secteur. En 2001, son chiffre
d'affaires avait atteint 45,6 millions d'euros, en progression
de 51%, par rapport à 2000.
SQLI en chiffres
(millions d'euros)
|
. |
T1
|
T2
|
T3
|
T4
|
Chiffre d'affaires trimestriel pro forma 2001 |
10,3
|
10,3
|
11,1
|
13,3
|
. |
2001
|
2000
|
Variation
|
Chiffre d'affaires annuel |
45,6
|
30,2
|
+51%
|
Excédent Brut d'exploitation |
-0,47
|
+1,6
|
-
|
Résultat d'exploitation |
- 3,41
|
0,61
|
-
|
Résultat net |
- 7,84
|
+0,05
|
-
|
|