Les sites Web américains à l'heure de la rationalisation du back office

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Les sites Web américains à l'heure de la rationalisation du back office

Dixit Jupiter Media Metrix, les entreprises américaines maintiennent les niveaux d'investissement sur leur site. Mais donnent dorénavant la priorité à la rationalisation des outils de gestion de contenu. (Lundi 15 avril 2002)

Malgré une baisse générale des dépenses informatiques aux Etats-Unis depuis quelques mois, les sites Web resteraient l'une des priorités des entreprises américaines pour les mois à venir. C'est en tout cas ce qu'indique une récente étude menée par Jupiter Media Metrix auprès de 125 sociétés du nouveau continent. Plus de 54% des personnes interrogées dans cette enquête maintiennent dans leur budget 2002 le ratio alloué à ce poste l'année précédente, soit 10% du montant total. A plus long terme, l'insitut prévoit que les dépenses globales sur ce segment passeront de 497 millions de dollars en 2001 à près de 1 milliard de dollars en 2006.

60% du budget consacré à l'amélioration du backoffice
Quelles sont les projets 2002 planifiés par les directeurs informatiques autour des sites Web ? Selon les analystes

du cabinet d'études, les dépenses seront consacrées à hauteur de 60% à l'amélioration des systèmes de backoffice. Les outils d'administration, de gestion de contenu et de publication font partie des briques les plus souvent citées. "Alors que les entreprises mettant en oeuvre des sites Web élaborés continuent à débourser des millions de dollars pour les maintenir, elles redirigent actuellement leurs efforts sur l'amélioration des applications internes", indique Matthew Berk, analyste chez Jupiter.

Jupiter prévoit aussi une montée en puissance des solutions de suivi d'audience. D'après le cabinet, les dépenses liées à ces outils s'élèveront à 1 milliard de dollars en 2006, contre 497 millions en 2001. Autre type de développement en croissance : les applications hébergées (ASP) dont les ventes devraient augmenter de 79% entre 2001 et 2006 pour atteindre 290 millions de dollars -ce qui devrait représenter alors selon Jupiter 29% des dépenses destinées aux sites Web.

Vers une consolidation des galaxies de sites
Au final, l'heure semble avant tout à la rationalisation de la production, par l'optimisation des technologies existantes notamment. Sur ce point, l'étude de Jupiter constate que certains grands groupes disposent de dizaines de sites qui utilisent des technologies souvent très variées tout en étant parfois pris en charge par plusieurs prestataires (hébergeurs, etc.). "Dans les 12 mois à venir, ces groupes vont se lancer dans une démarche de consolidation de leur plate-forme", confie t-on chez Jupiter.