Sécurité
OASIS s'attaque à la gestion des droits électroniques (DRM)
Les travaux engagés par le consortium pourront-il s'imposer face aux initiatives déjà prises par Microsoft ou RealNetworks ? (Jeudi 18 avril 2002)
     
A l'heure d'un mouvement de fond vers l'Internet payant, la protection des droits d'auteur associés aux documents numériques figure plus que jamais parmi les principaux enjeux des sites de contenu. C'est sur ce segment que se placent les fournisseurs de solutions de gestion des droits électroniques (ou DRM). Un terrain d'ores déjà occupé par plusieurs acteurs, dont les américains Microsoft et RealNetworks ou encore Netquarzt côté français. Chacun proposant une technologie propriétaire, parfois limitée à un format particulier - les fichiers Windows Media dans le cas du DRM de la firme de Redmond. Pour répondre au besoin de standardisation de cette nouvelle catégorie de solutions, OASIS vient d'annoncer la création d'un groupe de travail.

Un langage basé sur les travaux de ContentGuard
Baptisé Rights Language Technical Committee, ce nouveau comité se donne pour objectif de mettre au point un langage
de gestion des droits numériques qui soit le plus ouvert possible. Soucieux de prendre en compte n'importe quel type de document (image, texte, etc.), y compris les messages SOAP échangés par deux Web Services, ses membres comptent y intégrer les méthodes de DRM les plus couramment utilisées, des plus simples aux plus complexes. "Au total, notre travail vise à établir un système standard qui à terme assure l'interopérabilité des solutions prenant en charge la création, la distribution et la consommation des actifs numériques dans tous les secteurs", indique Hary Reddy, président du groupe de travail.

Le contrôle des droits associés aux services Web
Ce projet a-t-il des chances d'aboutir à une appropriation du futur langage par les éditeurs, puis par l'ensemble du marché ? Vu les acteurs prenant part au comité -parmi lesquels Microsoft, HP, Reuters ou Verisign-, cette perspective semble envisageable. Chef d'orchestre de ce petit groupe, l'éditeur américain ContentGard vient tout juste de proposer la version 2.0 de son langage de DRM comme base à la démarche de standardisation déjà engagée.

Baptisé eXtensible rights Markup Language (XrML), le langage XML proposé par ContentGard décrit les conditions d'utilisation associées au contenu d'un document ou d'un service numérique -ce qui le rend potentiellement adaptable à l'architecture des Web Services. Basé sur les recherches du Palo Alto Research Center (PARC), il comprendrait déjà la méthode mise en oeuvre par Microsoft...
[Antoine Crochet Damais, JDNet]
 
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