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Infrastructure & Chantiers |
La
version 1.2 de SOAP se précise... le débat aussi |
Tandis que le W3C met la dernière main à la nouvelle version du protocole fondateur des Web Services, un débat s'anime pour savoir s'il faut ou non considérer Soap comme une partie intégrante du Web. (Mardi 14 mai 2002) |
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La
technologie des Web Services serait-elle sur le point
de prendre un nouveau virage ? Organisme de standardisation
des langages liés au Web, le W3C
(World Wide Web Consortium) met la dernière main
à la version 1.2 de SOAP
(Simple Object Access Protocol). Rappelons que ce protocole
a pour but de définir un format de messages afin
d'assurer un dialogue entre composants distants basés
sur des technologies hétérogènes.
SOAP est généralement associé à
WSDL (Web Service Description Language), un langage XML
qui décrit le mode d'invocation des commandes mises
à disposition par chaque composant - ces derniers
renvoyant leur réponse en l'encapsulant dans un
message SOAP. Notez que SOAP est d'ores et déjà
implémenté par la plupart des serveurs d'applications
et outils d'intégration du marché. Parmi
eux, on compte notamment les plates-formes .Net (Microsoft),
Open Network Environment (Sun) et WebSphere (IBM).
Selon le
XML
Protocol Working Group (WG), groupe de travail en
charge du dossier, SOAP 1.2 a été mis au
point
pour
répondre à une série de défaillances dont souffre la version
1.1. Des défauts qui auraient notamment conduit aux problèmes
d'interopérabilité que connaissent les implémentations
actuelles. Afin de faire face à cette problématique, le
W3C s'est lancé dans une révision du système de codage
des données intégrées au message (entiers,
décibels, etc.) ainsi que dans une optimisation du mode
de représentation de ces données - qui passe par
l'utilisation de schémas XML. Autre chantier : la définition
d'une méthode permettant de transformer ("mapper")
ces schémas en vue de traduire les contenus du message
dans d'autres langages XML. On regrettera l'absence de
propositions autour de la sécurité. Une
préoccupation que les rédacteurs de la spécification
préfèrent sans doute laisser à d'autres
projets -tant autour de la gestion des transactions que
des procédés de chiffrement ou d'authentification
des contenus.
A l'heure où SOAP 1.2 devrait passer à l'état
de "recommandation" (un statut qui en ferait
un standard) dans les mois qui viennent, plusieurs experts
s'interrogent depuis quelques semaines sur le futur champ
d'action des Web Services. Rapporté par notre homologue
InfoWorld, ce débat oppose ceux qui voient Soap
comme partie intégrante des technologie Web et
ceux qui le considèrent comme une technologie beaucoup
plus neutre vis-à-vis des protocoles réseaux.
Les premiers estiment que lier intimement Soap aux autres
briques du Web facilitera la généralisation
de ces technologies. Les seconds rappellent que SOAP est
d'ores et déjà conçu pour être
indépendant de la couche transport (HTTP, SMTP,
JMS, Jxta, etc.) et qu'il faut persévérer
dans cette position pour assurer la pérennité
de ces nouveaux protocoles. A suivre...
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