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Relation-Client |
Avec
XUP, le W3C met les Web Services à la portée de l'interface
client |
Une nouvelle spécification nommée "Extensible User Interface Protocol' définit comme un Web Service pourra interagir directement avec l'interface utilisateur. (Mardi 11 juin 2002) |
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A
lire aussi :
Panorama
XML : des Web Services aux dialectes XML métiers
Socle de base d'une architecture d'intégration
en mode Web Services, le format de messages SOAP (Simple
Object Access Protocol) et le langage de description de
commandes WSDL (Web Services Description Language) s'arrêtent
pour l'heure aux fonctions de dialogue inter-applicatif
en mode point à point. Conçu pour mettre
en oeuvre des connexions dites "en couplage lâche"
-c'est-à-dire non-intrusives pour les parties en
présence-, ce premier groupe de langages, aujourd'hui
souvent présenté comme un standard "de
fait", demande néanmoins à être
complété. Sur ce point, éditeurs
et organismes de standardisation se sont lancés
main dans la main depuis quelques mois déjà
dans un chantier visant à achever l'édifice.
De l'indexation en passant par l'orchestration de processus
impliquant plusieurs services, sans compter la gestion
des
transactions
longues et la sécurité des échanges...
Les projets entrepris sur ce terrain tentent de couvrir
l'ensemble des éléments nécessaires
à la mise en oeuvre d'implémentations qui
dépasseraient une opération d'invocation
de premier niveau. Baptisé XUP
(pour Extensible User Interface Protocol), un langage
tente de répondre aux questions relatives à
la publication des Web Services au sein de l'interface
utilisateur.
La gestion
de l'interface utilisateur
Récemment
soumis au W3C
par la société MartSoft,
XUP n'est pas la seule proposition à se positionner sur
ce créneau. Déjà, WSUI (Web Services User Interface) et
WSCM (Web Services Component Model) tentent d'apporter
une première réponse à la question de l'affichage des
services Web. Schématiquement, la spécification de MartSoft
décrit au format SOAP une liste d'actions que peut effectuées
un utilisateur au sein d'une interface cliente. Grâce
à ce nouveau vocabulaire, un message SOAP pourrait invoquer
un composant distant, ce dernier communiquant en retour
à l'application cliente un écran mis à jour. Pris
en charge par l'activité du W3C autour de l'interaction
multimodale, XUP est conçu pour s'associer à
n'importe quel modèle d'événement
basé sur XML et fonctionner avec tout type interface.
Sur ce point, le document de spécifications comprend
notamment des exemples d'implémentations dans les
univers XHTML (eXtended HTML) et WML (Wireless Markup
Language).
Quel est le principal avantage mis en avant par le W3C ?
Selon les membres du groupe de travail en charge du dossier
au sein du consortium, XUP contribue à simplifier
le traitement des données relatives aux formulaires
complexes. Quant à l'exécution des réponses,
elle s'effectuerait par le serveur de manière incrémentale :
dans ce cas, seules les données qu'il est nécessaire
de modifier sont mises à jour. Des processus qui se traduiraient
au total par une vitesse de chargement des pages plus
rapide et une meilleure performance d'accès à l'application.
La performance : un miroir aux
alouettes ?
Selon certains experts XML, cette vision des initiateurs
de XUP pourrait se révéler en partie biaisée. "Un tel
modèle d'événement [directement lié à la partie cliente]
peut en effet entraîner des problèmes de montée en charge
car elle implique que chaque action utilisateur soit traitée
par la couche applicative du serveur", explique Jean-Christophe
Bernadac. Selon le directeur technique de Cosmosbay, il
serait beaucoup plus judicieux d'opter pour une démarche
intermédiaire. "C'est notamment le cas du projet WSUI
(Web Service User Interface) qui propose un modèle d'interface
standard qui est capable d'intégrer en cas de besoins
des appels vers des Web Services distants".
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