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Acteurs |
Soamaï
lève 6,6 millions d'euros |
Au coeur des enjeux de déploiement d'applications distribuées, l'éditeur français compte signer de nouveaux partenariats technologiques et se lancer à l'international. (Mardi 18 juin 2002) |
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lire aussi :
L'éditeur
français Soamaï place les Web Services au coeur de sa
stratégie
Editeur d'une solution d'intégration et de déploiement
d'applications en environnement distribué, Soamaï
vient de boucler son premier tour de table. A hauteur
de 6,6 millions d'euros, cette levée de fonds a
été menée auprès de trois
investisseurs : le Crédit Lyonnais Private
Equity, Net-Partners et AGF Private Equity. Suite à
cette opération, le français se donne un
double objectif : renforcer la politique de vente
autour de son produit phare d'une part, et se préparer
à un développement international d'autre
part.
Une solution
d'intégration en couplage lâche
Adossée
à un serveur d'applications J2EE (Java 2 Enterprise
Edition), la solution dessinée par Soamaï
lors de
son
lancement en août 2000 cible initialement les problématiques
de montée en charge en architectures distribuées.
Un socle que l'éditeur fait évoluer dans
les mois qui suivent en vue de faciliter le déploiement
et l'intégration de composants délivrés
dans ce type d'environnements. "Baptisé becubic,
notre produit commence par référencer services
et applicatifs objet (C++, Java Bean, etc.) avant de les
assembler -sous forme d'EJB ou de Web Services par exemple",
détaille Philippe Triem, Président du Conseil
de surveillance de Soamaï.
Rendre interopérable diverses technologies d'exécution
(qu'elles soient J2EE ou .Net) et encourager la réutilisation
des applicatifs d'entreprise: tels seraient les deux principaux
points forts de bicubic. "Sans compter une volonté
de rendre plus aisée la gestion d'applications
distribuées en proposant des interfaces d'administration
visuelles", pointe le porte-parole.
Vers
l'ouverture de deux filiales européennes
Pour l'heure,
l'éditeur entend s'appuyer sur son récent apport de fonds
pour renforcer le développement de ses ventes, sur le
territoire français notamment. Une stratégie qui devrait
se traduire par la signature d'une série de partenariats.
Au programme des sociétés susceptibles de s'inscrire dans
ce programme : des intégrateurs spécialisés dans
les architectures distribuées, mais aussi des consultants
couvrant des projets d'annuaires de services ainsi que
des éditeurs d'outils de développement ou de serveurs
d'applications. Sur ce dernier point, notez que Becubic
est d'ores et déjà compatible avec les serveurs WebLogic
(BEA), WebSphere (IBM) et Jonas.
Parallèlement à ce plan marketing, la société
prévoit également de se lancer à
l'international. Fort de plusieurs clients basés
dans des pays limitrophes, en Suisse (avec Pictet et l'Union
des Banques Privée) et en Allemagne (avec Gesellschaft
für Zahlungssysteme) notamment, elle compte se concentrer
dans un premier temps sur la zone Europe. "Ce qui
devrait se concrétiser début 2003 par l'ouverture
de deux filiales : l'une en Angleterre, l'autre dans
un pays d'Europe du Sud, confie Philippe
Triem. Et pour finir, il affirme : ces axes n'empêcheront
pas la poursuite des travaux en recherche et développement".
Au chapitre de cette activité devraient figurer
principalement le suivi des standards et l'optimisation
des mécanismes d'intégration de l'outil.
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