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Intranet/Extranet |
Le
groupe Rhodia veut adosser l'ensemble de ses sites Web
à une plate-forme unique |
L'industriel de la chimie s'est lancé en 2001 dans un projet visant à rationaliser la gestion de ses sites Web. Et déjà plusieurs de ses entités sont en production. (Lundi
30 septembre 2002) |
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En 2001, Rhodia fait le point
sur ses projets Internet. Au nombre d'une vingtaine, les
entités de production de ce géant de la
chimie sont implantées dans quatre zones géographiques,
l'Europe, l'Asie-Pacifique, l'Amérique du Nord
et l'Amérique du Sud, qui chacune ont mis en oeuvre
leur propre infrastructure sur ce terrain. En conséquence
: le groupe compte alors quelque quarante sites Web faisant
l'objet pour la plupart d'infrastructure et d'équipes
techniques particulières. Suite à ce constat,
la direction de la société qui souhaite
également mieux coordonner sa politique marketing
choisit de se lancer la même année dans la
consolidation de l'ensemble de ses sites Web autour d'une
même plate-forme. Au centre de la problématique
du projet : la volonté de regrouper l'offre
produit de la société au sein d'une base
de données unique.
Une
maîtrise d'oeuvre assurée en interne
"Au
côté de la définition d'un discours
marketing plus cohérent, le but était notamment
d'adapter nos contenus produit aux profils des interlocuteurs
(commerciaux, responsables logistiques, etc.) avec lesquels
nous sommes en contact chez nos clients - des grandes
entreprises pour la plupart. Mais également de mettre
en oeuvre des fonctions de cross selling en vue
de proposer des offres liées à une problématique métier
relative à un produit précédemment acheté - un plastique
particulier peut par exemple être associé
au Silicon pour assurer l'étanchéité d'un véhicule", détaille
Jacques-Benoit Le Bris, directeur e-business chez Rhodia.
Parallèlement, la société entend faire du
nouvel outil l'un des canaux de communication client privilégiés
de ses responsables marketing. "Un élément
qui implique notamment que les salariés en question
puissent administrer eux-même les entrées
relatives aux gammes dont ils ont la gestion (produits,
promotion, etc.)", complète t-on chez Rhodia.
Choisi pour gérer la maîtrise d'oeuvre du
projet, la direction informatique de Rhodia est chargée
dans la foulée de développer un centre de
compétences capable de développer et déployer
un site Web dans un délais assez court (idéalement
moins de quatre mois). Objectif affiché :
lancer un site par unité
de production et un site par pays dans lequel l'industriel
est implanté, le tout en maîtrisant au mieux
les coûts sous-jacents.
Le
couple BEA WebLogic/Blue Martini
En quête
d'une solution, Rhodia initie une procédure d'appel
d'offres impliquant à la fois des grands éditeurs
généralistes et des acteurs de la gestion
de contenu. Finalement, il arrête son choix sur
le produit de Blue
Martini. "Cette technologie nous a notamment
séduit par ses possibilités de gestion de
catalogues, et ses capacités à s'adapter
aux profils et aux comportements des utilisateurs",
précise Jacques-Benoit Le Bris. Autre point fort
cité par le responsable : une architecture
modulaire déployable rapidement et offrant nombre
de fonctions pré-intégrées (moteur
de recherche, dispositif de lettres d'information, etc.).
Des caractéristiques qui au total permettaient
de bâtir une infrastructure type adaptable aux besoins
particuliers de chaque entité du groupe.
Tournant sous le serveur
d'applications BEA WebLogic, la plate-forme mise au point
par Rhodia autour de Blue Martini Software s'adosse à
une base de données Oracle. Du développement
de l'interface client à la reprise des contenus
des sites existants en passant par l'homogénéisation
de l'offre marketing et la définition des procédures
de gestion, le déploiement du premier site Web
du projet (soit celui de Rhodia Silicones) aura demandé
quatre mois de travail. Ce chantier s'est poursuivi depuis
par la création du premier site "pays"
: l'Angleterre. Un type de canal client qui intègre
un contenu qui lui est spécifique (message corporate,
événement, etc.) et dont le catalogue produit
(générique) devrait s'enrichir au fil des
lancements de sites d'entités de production. "La
principale difficulté de ce projet a sans doute
été de convaincre les 'filiales' du groupe
des avantages de centraliser leur données produit",
pointe pour finir Jacques-Benoit Le Bris.
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