Infrastructure/Chantiers
Halte à la balkanisation des Web Services !
Face à la multiplication des projets de standardisation sur le terrain des Web Services, le W3C, l'IETF, l'OASIS et le WS-I ont annoncé de concert leur volonté de travailler ensemble. (Jeudi 12 décembre 2002)
     
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Après la définition de mécanismes d'interface XML (SOAP et WSDL) permettant d'invoquer un composant applicatif à distance via le Web, l'élaboration de l'édifice des Web Services se poursuit.

Dernier chapitre en date : l'approbation par le W3C (World Wide Web Consortium) des spécifications XML Encryption et XML Signature. Mis en oeuvre de concert, ces deux dispositifs pourraient assurer, aux dires du consortium, le chiffrement et la signature de tout ou partie d'un message SOAP. Une initiative qu'il convient de saluer à l'heure où la sécurité demeure pointée du doigt comme un manque susceptible de ralentir le développement de la nouvelle technologie d'intégration.

Vers l'émergence d'un chef d'orchestre ?
Aux côtés du W3C, d'autres organismes de standardisation oeuvrent également à la définition de briques visant à compléter cette première base. Parmi eux, on compte notamment l'IETF (Internet Engineering Task Force), l'OASIS (Organisation for the Advancement of Structured Information Standards) ou encore le WS-I (Web Services Interoperability Organization).

Lors d'une conférence organisée par CnetNetworks le mardi 10 décembre dernier, le W3C a souligné de concert avec ces trois groupement la nécessité de coordonner les travaux menés autour des Web Services. "Des actions conjointes conditionnent en effet la réussite de cette gigantesque entreprise", a notamment déclaré l'un de ses responsables.

Description des méthodes d'invocation, transport, routage, gestion des transactions, orchestration, sécurité, etc. (Voir le panorama). Touchant à tous les étages d'un bus d'intégration universel, le chantier des Web Services implique, il est vrai, l'intervention de l'ensemble des grands acteurs de la standardisation... avec à la clef plusieurs dizaine de groupes de travail.

A chacun son rôle au sein du puzzle des services Web Services
Conscient de cette réalité mais également des problématiques de collaboration qu'elle nécessite, les participants de la conférence de mardi, parmi lesquels figuraient également des représentants de la Liberty Alliance, ont reconnu le besoin criant de mieux orchestrer les dizaine d'équipes oeuvrant sur ce dossier.

"Ce serait idéal d'articuler nos efforts autour d'une seule organisation si celle-ci existait, mais je pense que ceci est pratiquement impossible, a notamment indiqué Tom Glover, président du conseil d'administration du WS-I, lors de cette rencontre (dixit InfoWorld). A chaque groupe, sa sphére de spécialisation."

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Unanime quant à l'importance de baser la technologie des services Web sur des codes libres de droit, les responsables présents ont également tenu à préciser les champs d'intervention de leur consortium respectif dans ce domaine.

De part son objet initial, le W3C entend ainsi fournir un socle Web neutre, ébauchant les contours d'un système transactionnel BtoB (adossé à HTTP), que les protagonistes du projet pourraient utiliser comme base en vue d'aboutir à un consensus. De son côté, le WS-I a rappelé sa volonté de se concentrer sur la définition de règles de bonne conduite dans un soucis de faciliter l'interopérabilité des standards en cours de conception.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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