Infrastructure/Chantiers
J2EE versus .Net: le partage du terrain
La plate-forme de Microsoft n'a pas pris un mauvais départ mais Java a pris une longueur d'avance dans le domaine des serveurs d'application. (Lundi 23 décembre 2002)
     
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La plate-forme commercialisée par Microsoft sous le nom de .Net peut-elle vraiment prétendre faire de l'ombre à ces principaux équivalents dans le monde J2EE (Java 2 Enterprise Edition), que ce soit WebSphere (IBM) ou encore WebLogic (BEA) ? Cette question est d'autant plus difficile à élucider que la gamme de Microsoft demeure encore en cours de mise au point - certaines de ses briques, telles que le système d'exploitation Windows .Net Server, étant encore à venir... D'où la grande frilosité des analystes à se lancer dans l'étude de ce nouvel acteur de l'intégration

Au chapitre des benchmarks, les débats vont bon train. Les uns mettant en avant les performances des implantations J2EE, les autres celles de l'infrastructure .Net (voir l'article). Au delà de ces querelles largement orchestrées par les éditeurs et autres partenaires des deux camps, certains enseignements se dessinent en cette fin d'année 2002 suite aux premières expériences réalisées autour de la technologie .Net.

Un nouvel entrant sur le créneau des serveurs d'applications
De l'avis de la plupart des utilisateurs, le principal avantage de la plate-forme .Net réside dans la productivité de son environnement de développement (Visual Studio .Net), tant en termes de programmation (composants, interfaces, sites Web dynamiques, etc.) que de maintenabilité applicative. Des points forts qui au total contribueraient à réduire le coût de déploiement des projets.

Couplé au futur Windows .Net Server, cet environnement annonce l'arrivée prochaine de Microsoft sur le segment des serveurs d'applications. Un challenge qui promet d'être des plus ardus pour le géant au vu de la présence écrasante du Java au sein des systèmes d'information. Une technologie promue par les leaders du marché, BEA et IBM notamment, qui a su s'imposer comme standard d'exécution de référence - en s'adossant à la fameuse spécification J2EE (Java 2 Enterprise Edition) définie sous l'égide de Sun.

Les cartes de Microsoft
Heureusement, Microsoft a plus d'un tour dans son sac. Au dessus de son socle applicatif .Net, il avance notamment un serveur d'intégration. Baptisé Biztalk Server, ce produit qui a été commercialisé en 2001 fait aujourd'hui l'objet de ces premiers retours d'expérience en France. Il est notamment exploité par Eurosport, Accor Services et Banques Populaires.

Afin de convaincre les clients potentiels, Microsoft entend avant tout mettre en avant l'apport des Web Services. Un système d'interfaçage inter-applicatif que le géant ne cesse de promouvoir depuis le lancement mi-2000 de sa stratégie .Net. Soulignant l'universalité que représentent les Web Services, il compte avant tout sur ce mécanisme pour imposer sa plate-forme.

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Ce positionnement permet dès lors d'ébaucher l'avenir de .Net sur le marché des serveurs d'applications et des outils d'intégration. Face à un existant Java difficile à détrôner, .Net pourrait tenter d'occuper le champ de l'EAI et de la gestion des processus BtoB en tirant parti de sa solution Biztalk couplée à une expertise parmi les plus avancées sur le créneau des Web Services. Un domaine qui, notons le, n'est pour l'heure pas encore pris en charge dans la version actuelle de J2EE (1.3)...

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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