Le chiffre d'affaires de SQLI
se maintient. En 2002, il s'établit à 43,6
millions d'euros (à périmètre constant),
soit une baisse de 3,7% comparée à l'année
précédente. Ce résultat est légérement
supérieur à l'estimation effectuée
par la direction de la société de services
en octobre dernier.
"Le dernier trimestre enregistre comme d'habitude
le plus fort niveau de revenu, ce qui est généralement
le cas dans le secteur des SSII", commente Nicolas
Rebours, directeur administratif et financier de SQLI.
Pour preuve : la société réalise
un CA de 12,7 millions d'euros sur cette période,
contre 13 millions d'euros en 2001. Cette bonne tenue
est considérée par les dirigeants comme
plutôt positive dans un contexte économique
qui reste maussade.
De
nouveaux clients parmi les grands comptes
Qu'en
est-il des activités menées durant les
12 derniers mois ? Les projets auraient été
marqués principalement par une tendance à
la consolidation sur le segment des clients dits "habituels".
Autre constat : la signature de nouveaux contrats avec
plusieurs grands comptes - dont Carrefour, la Snecma,
Michelin et Décathlon.
"Il s'agit là d'affaires représentant
des enveloppes de 100 000 à 500 000 euros,
qui laissent présager dans certains cas d'importants
développements futurs", reconnaît
t-on chez SQLI. Seule ombre au tableau :
une diminution
des actions relatives aux clients plus occasionnels.
Un
retour à l'équilibre dans les prochains
mois...
Pour l'heure,
la SSII poursuit la mise en oeuvre d'un plan de restructuration
amorcé en septembre dernier (voir l'article).
Au total, il prévoit la suppression de 50 postes
- sur les 680 que comptait la société
en septembre dernier. Une opération qui s'accompagne
d'un regroupement des locaux parisiens, sans compter
la fermeture de deux agences jugées non rentables
(Lille et Sophia).
Fort de ces réductions
de coûts - et d'un carnet de commandes supérieur
à 12 millions d'euros -, le groupe, dès lors assuré
de sa pérénité financière,
table sur un retour à l'équilibre d'ici
fin 2003...
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