Infrastructure/Chantiers
IBM, Oracle et Red Hat planchent sur la sécurité de Linux
Les trois ténors, d'un côté Big Blue, de l'autre Oracle & Red Hat, veulent mettrent en conformité l'OS libre avec les recommandations de la NSA. (Mercredi 19 février 2003)
     
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Trois ténors américains de l'industrie logicielle, IBM, Oracle et Red Hat, ont annoncé simultanément la semaine dernière leur volonté de rendre le système Linux conforme au programme de certification du National Information Assurance Partnership (NIAP), un projet lancé par deux organismes fédéraux américains, l'Institut national des standards et des technologies (NIST) et l'Agence de sécurité nationale (NSA), en vue d'évaluer la fidélité des solutions informatiques aux standards internationaux - définis par des consortiums tels que le W3C ou l'IETF.

Baptisé Common Criteria Evaluation and Validation Scheme for IT Security (CCEVS), le programme en question, né d'un partenariat entre secteurs public et privé aux Etats-Unis, se donne pour principal objectif d'assister les entreprises dans le choix de technologies en conformité avec leur condition de sécurité.

Le renforcement de la sécurité de Linux
Le ton est donné. A l'heure où la plupart des grands éditeurs font désormais une place de choix à Linux dans leur stratégie de recherche et développement, cette initiative cherche à garantir un certain niveau de sécurité et de stabilité aux implémentations du noyau (kernel) Linux.

Big Blue, dont le centre de R&D dédié à Linux (Linux Technology Center) devrait être prochainement impliqué dans ce chantier, a indiqué oeuvrer notamment à la mise en conformité de sa gamme eServer, optimisée pour Linux. Quant à Oracle et Red Hat, ils signent leur communiqué en commun, en désignant pour l'occasion la distribution Advanced Server du second.

Le désir de faire de l'ombre à Microsoft
Les deux fournisseurs ne s'en cachent pas: en renforçant la sécurité de Linux, l'ambition est bien de fournir une solution alternative au système d'exploitation de Microsoft...

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Comme IBM, Oracle et RedHat entendent en premier lieu tirer parti de cette nouvelle certification pour convaincre le gouvernement et l'administration américaine des bienfaits de Linux. Et derrière cette stratégie se profile une politique commerciale ciblant le secteur public aux Etats-Unis. Un segment sur lequel Microsoft est loin d'avoir la cote... quelques mois après sa demi-victoire dans le procès anti-trust intenté par plusieurs états américains.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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