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L'IETF se lance dans la lutte contre le spam
Pionnier de la standardisation des protocoles d'échange de messages, le consortium se lance dans l'élaboration d'un système pour combattre les courriers électroniques non sollicités.  (Mardi 4 mars 2003)
     
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Les solutions anti-spam seraient pour la plupart inefficaces ? Il s'agit là du moins de l'une des interprétations du dernier sondage mené sur le sujet par le Journal du Net Solutions (voir l'article). Les résultats sont en effet accablants : seuls 10% des répondants se déclarent entièrement satisfaits de leur outil de filtrage. Un déficit de popularité qui s'explique sans doute par un mauvais paramétrage des systèmes en question (dans 30% des cas)...

Reste qu'il s'agit là d'un beau pied de nez lancé aux éditeurs positionnés sur ce segment, comme McAfee (SpamKiller) ou encore Postini (Postini Anti-Spam Engine) - qui vient d'ailleurs de signer un accord avec Trend Micro sur ce segment.

Ces produits seraient-ils trop complexes à mettre en oeuvre et exploiter au quotidien ? Cette question n'a pas échappé à l'IETF (Internet Engineering Task Force). Le consortium vient en effet d'initier une réflexion autour des technologies anti-spam.

Un travail de longue date autour de la messagerie
L'IETF a pour vocation d'accompagner la standardisation liée aux couches basses des réseaux internet, que ce soit l'Internet en tant que tel ou les réseaux locaux d'entreprise (LAN). Au programme des technologies couvertes : le protocole IP (Internet Protocol) et ses évolutions ainsi que les mécanismes qui s'y adossent plus ou moins directement, du transfert de fichiers (FTP) à l'adressage de noms de domaine (DNS) en passant par le requêtage d'annuaires (LDAP).

Cet investissement a conduit le groupement à s'impliquer assez naturellement sur le terrain de l'échange de messages sur IP. On se souvient notamment de sa participation aux chantiers de standardisation autour du protocole SMTP (Simple Mail Transfer Protocol). Un champ d'activité qui s'enrichit donc aujourd'hui suite la mise en place d'un groupe de travail dédié à la problématique du spam : l'Anti-Spam Research Group (ASRG).

Les fournisseurs d'accès comme gardes-barrières
Au delà des nuissances subies par l'utilisateur, c'est aussi à l'engorgement des réseaux par les e-mails non sollicités que l'IETF compte s'attaquer. "Dans cet objectif, il est important de rapprocher les actions de filtrage de l'émetteur du message, précise notamment Paul Judge, président de l'ASRG (dixit InfoWorld). Aux côtés des postes client, l'idéal est de les placer au niveau des fournisseurs de services Internet (ISP) mais également des backbone et des passerelles réseau."

L'ASRG table principalement sur deux méthodes de protection. La première consiste à bloquer les messages repérés comme relevant du spaming, notamment par le biais de mécanismes d'analyse (expéditeur, objet, corps, etc.). Quant à la seconde, elle se concentre sur l'identification des e-mails autorisés par l'utilisateur ou l'administrateur, au regard de l'adresse d'expédition ou de tout autres attributs de droit.

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Gare aux responsables !
Dans son projet, l'IETF n'oublie pas les serveurs à l'origine du problème. Parallèlement à cette infrastructure globale, le consortium prévoit en effet de mettre au point des composants, appelés Source Tracking Components, en vue de traquer l'ensemble des acteurs de la chaîne de transmission (de l'émetteur au FAI, etc.) qui n'auraient pas appliqué les règles de bonne conduite définies en amont.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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