Infrastructure/Chantiers
Les briques XML des Web Services (2e édition)
En quelques mois, les travaux relatifs à cette interface de d'intégration de composants ont beaucoup progressé. Les nouveautés touchent notamment aux enjeux liés à la sécurité et à l'affichage. (Vendredi 30 mai 2003)
     
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Dossier Web Services

Voir aussi: Les briques métier et d'orchestration

La construction de l'édifice destiné à supporter les Web Services se poursuit. En quelques mois, les travaux relatifs à la mise au point de cette interface universelle de publication et d'intégration de composants ont beaucoup progressés. C'est notamment ce que met en valeur cette seconde édition de notre panorama.

Les évolutions en question ? Elles concernent principalement la gestion de la sécurité des échanges, la garantie de l'intégrité des messages SOAP en particulier. Mais également les projets liés à l'affichage des services Web, champ dont les diverses spécifications sont en cours de consolidation (voir le second volet).

Des obstacles à surmonter

Malgré tout, force est de constater que des divergences existent encore entre éditeurs. Une difficulté qui est notamment mise en valeur par les doublons existants au chapitre des nombreuses propositions présentées ici (WS-ReliableMessaging/WS-Reliability, etc.).

Dernièrement, un nouvel épisode est venu encore renforcé cette impression: le W3C a décidé de se lancer (en mai 2002) dans un projet de standardisation touchant à l'orchestration des Web Services (nom de code: BPEL4WS)... Et ceci alors que l'OASIS planchait déjà depuis longtemps sur cette question (avec WSCI). Un état de fait qui, rappelons le, avait provoqué une levée de boucliers général de la part des analystes (voir l'article). Forte heureusement, les récentes déclarations des deux groupements, mettant en avant leur volonté de collaboration (autour des architectures de services Web), pourrait contribuer à dépasser cet obstacle...

Un édifice qui reste inachevé
Le tableau ci-dessous tente de faire le point sur les technologies établies ou en cours de définition. Nous les avons découpé en deux groupes : les couches fondamentales et les protocoles relatifs à la sécurité et à la gestion des transactions.

Les couches fondamentales sont au nombre de trois et répondent chacune à une question:
Découverte: comment identifier et localiser les Web Services ?
Description: comment exposer les fonctions des Web Services ?
Echange: comment échanger les messages entre les Web Services ?

Les couches de base
Découverte UDDI (2.0) (OASIS) Annuaire mondial indexant notamment les Web Services publiquement mis à disposition par les entreprises, et les références techniques de ces derniers. Objectif: permettre à terme aux services Web de s'invoquer dynamiquement. Projet initié par Microsoft.
WS-Inspection (Microsoft) Issus des projets ADS (IBM) et DISCO, WS-Inspection se charge d'agréger les pointeurs vers les Web Services qu'une entreprise souhaite exposer. A la différence d'UDDI, il ne permet pas de rechercher des services dont on ne connaîtrait pas les coordonnées.
XRI (OASIS) Ce mécanisme (Extensible Resource Identifier) qui repose sur le standard URI (pour Uniform Resource Identifier) vise à proposer une solution équivalente à celle des noms de domaines (URL) pour retrouver un service Web. Projet soutenu par Microsoft, Sun et IBM.
Description
WSDL (W3C) Consolidation de NASSL (Ariba), SCL (Microsoft) et SDL (IBM), Web Services Description Language 1.1 est un format d'invocation des méthodes et des paramètres d'un composants distants.
Echange
SOAP (1.2) (W3C) Protocole gérant l'échanges d'informations. Il utilise XML pour formater ses messages et http pour les véhiculer. Dans sa version 1.2, il s'étend au support d'autres protocoles que HTTP (TCP, UDP, etc.) tout en étant capable d'intégrer des fichiers attachés (par le biais de SOAP Attachment et DIME).
WS-Addressing (Microsoft ) WS-Addressing, projet dessiné par IBM, Microsoft et BEA, permettrait de véhiculer des messages SOAP de manière bi-directionnelle, que ce soit en mode synchrone ou asynchrone, le tout indépendamment de la couche de transport.

Quant à la sécurité et la gestion de l'intégrité (message et transaction), nous avons choisi de les dissocier car elles interviennent en fait à tous les étages des couches de base des Web Services. Dans les deux cas, transaction et sécurité, deux protocoles sont en concurrence.

Transaction/Sécurité

Gestion de l'intégrité des messages

WS-Reliability (Sun) Cette spécification standardise le dispositif mis en œuvre entre deux Web Services en vue de garantir la réception des messages transmis (par le biais d'accusés de réception notamment). Projet initié par Sonic Software et Sun.
WS-Acknowledgment (BEA) Avancée par BEA System, l'objectif de cette proposition semble comparable à celle de WS-Reliability.
WS-ReliableMessaging (Microsoft) Très proche de WS-Acknowledgment (y compris en termes de vocabulaire), WS-ReliableMessaging a été défini conjointement par IBM, Microsoft, BEA et TIBCO.
Gestion de l'intégrité des transactions WS-Transaction (OASIS) Reposant sur WS-Coordination (IBM), WS-Transaction vise à garantir l'intégrité de transactions exécutées via les Web Services. Il devrait être prochainement être soumis par Microsoft à un organisme de standardisation. Projet initié par Microsoft.
BTP (OASIS) Initié par BEA, Business Transaction Protocol gère l'intégrité des transactions longues et complexes. Il est comparable à WS-Transaction.
WSCL (W3C) Web Services Conversation Language (WSCL) qui a été soumis au W3C par HP a pour but de préciser les règles d'invocation d'un Web Services et a le statut de Note.
Sécurité
SAML (OASIS) Protocole couvrant les problématiques d'authentifications et d'habilitations des transactions SOAP. Projet soutenu par IBM et Microsoft. La
XACML (OASIS) Access Control Markup Language définit un schéma pour décrire les politiques de droits d'accès à des objets XML. Projet initié par Entrust et soutenu par IBM.
WS- Security (W3C) Soumis par Microsoft, IBM et Verisign, WS-Security couvre l'authentification, la gestion de l'intégrité et le cryptage des échanges. Il précise en outre la manière de décrire les droits et les conditions d'utilisation associés à un Web Services. Il se décline en nombreuses sous-spécifications (WS-Trust, WS-Secure, WS-Policy, WS-Privacy, WS-Federation et WS-Authorization).
XrML (OASIS) Proposé par l'éditeur américain ContentGard, eXtensible rights Markup Language aborde les conditions d'utilisation (ou droits numériques) associées au contenu d'un service Web.

Voir aussi: Les briques métier et d'orchestration

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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