Sécurité
Virus : la résurgence des clones
La version C de Sobig et la version B de Bugbear rappellent que les vers et virus sont désormais capables de renaître de leurs cendres à tout moment. (Vendredi 6 juin 2003)
     
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Certains virus ne disparaissent jamais : des clones prennent la relève, assurant la pérennité de ces codes malicieux au fil des mois et des années. Deux exemples nous le prouvent actuellement par leur diffusion fulgurante.

Le ver Sobig (version C), tout d'abord, numéro 1 mondial sur le mois de mai avec un total de 21,87 % des incidents viraux (sources Kaspersky Labs) et l'inévitable Bugbear dans sa nouvelle version B.

Une diffusion rapide, des caractéristiques complexes

W32/Bugbear.B-mm réalise depuis deux jours de belles "performances", avec déjà plus de 27 000 machines infectées dans le monde, selon MessageLabs. Une progression étonnante dont les prémices ont été détectés aux Etats-Unis. A l'instar du ver Fizzer, Bugbear version B est polymorphe et contient en lui tous les composants lui permettant de se modifier à chaque nouvelle génération.

Il attaque également les anti-virus - caractéristique devenue classique aujourd'hui - et contient une liste de noms de domaines de sociétés ou d'institutions très connues qu'il est capable de "mystifier" (spoofing) en leur envoyant des paquets de données ou des messages provenant d'une vraie fausse adresse. Bien entendu, le système est aussi capable d'aspirer les données personnelles et confidentielles contenues sur une machine infectée et de ménager une porte d'accès (backdoor) à un pirate externe.

Le spam comme outil de propagation
Quant à Sobig C, MessageLabs en comptabilise depuis le début du mois 128 000 manifestations à travers le monde. La principale caractéristique de ce ver est de s'auto-propager par envois massifs de spam, grâce notamment à un moteur SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) intégré. Le ver possède également la capacité à détecter la présence d'adresses mail sur un système infecté afin de leur expédier une copie de lui-même..

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Selon l'éditeur d'anti-virus Kaspersky Labs, Sobig C est le premier cas dans lequel les fonctions de diffusion massives (envoi de courriers électroniques infectés, attaque de réseaux P2P, infraction des réseaux locaux) sont enrichies par des technologies de spam permettant une diffusion aussi massive.

Plus que jamais, le téléchargement des mises à jour anti-virus s'avère indispensable pour se protéger de codes toujours plus malicieux et retors.
[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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