Infrastructure/Chantiers
Le côté clair du Peer-to-Peer
Le P2P, ce n'est pas que l'échange illégal de musique, mais aussi, comme le rappellent les discussions du Forum des droits de l'Internet, des applications liées au calcul distribué, à la formation ou au travail collaboratif. (Jeudi 26 juin 2003)
     
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Echanger des documents, des applications ou des contenus, dans le cadre d'un projet collaboratif, d'enseignement, de formation, ou multiplier les puissances de calcul d'une machine, telles sont les autres usages et fonctionnalités des systèmes Peer-to-Peer.

Des fonctionnalités qui contrastent avec ce qui a jusqu'à présent fait la mauvaise réputation des réseaux de type Napster ou Kazaa à travers le monde : l'échange illégal de fichiers musicaux et vidéo protégés. C'est en tout cas ce qui ressort du forum de discussion lancé pendant les cinq premiers mois de l'année par le Forum des droits de l'Internet, en collaboration avec la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération).

D'autres usages sont possibles
D'autres usages que le téléchargement de fichiers musicaux sont donc possibles, c'est une des principales conclusions de ce forum et c'est plutôt rassurant. On trouve tout d'abord des applications concrètes dans le monde de l'éducation et de la formation professionnelle, où formateurs et pédagogues s'échangent cours et programmes numérisés par ce biais. Le principe du copyleft (autorisation de diffusion mais en respectant les droits moraux de l'auteur) est d'ailleurs de rigueur, comme pour les logiciels libres.

Ensuite, toujours dans ce même esprit de collaboration, la gestion d'annuaires de liens partagés et la lutte contre le spam ou les virus informatiques (en s'échangeant les courriers électroniques reçus pour mieux en identifier les auteurs) sont également envisageables via les réseaux P-to-P. Ces fonctionnalités peuvent voir le jour dans le cadre d'échanges entre serveurs distants mais aussi au sein d'une même entreprise. Dans ce dernier cas, la gestion de versions ou l'échange de notes de service et autres formulaires peuvent constituer des fonctionnalités additionnelles.

Démultiplier les puissances de calcul
Un des contributeurs du forum, Hubert Guillaud, a par ailleurs rappelé que les réseaux P-to-P peuvent aussi servir à multiplier la puissance de calcul et faciliter le stockage massif de données, à l'instar des grilles de calcul (grid).

Ce fût par exemple le cas du Decrypton, opération organisée par le Téléthon et qui a mobilisé quelque 75 000 internautes. L'enjeu était de réaliser la comparaison exhaustive de 500 000 protéines du monde du vivant. Le calcul a pu être fait en deux mois alors qu'il aurait fallu plus de mille ans avec une seule machine !

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Enfin, d'autres contributeurs ont fait référence à la construction de réseaux de proximité ou de secours, quand par exemple les réseaux centralisés ne répondent plus.

On le voit, les possibilités sont nombreuses et variées, des fonctionnalités multiples existent, aux antipodes des seuls échanges de fichiers musicaux piratés. Il suffit désormais que la diffusion de ces pratiques s'opère, faisant oublier le côté sombre du P-to-P.

[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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