> Qu'entend-on
par "interconnexion de réseaux" ?
La pratique
trouve notamment son champ d'application dans la liaison
de réseaux locaux d'entreprises, par exemple les
LANs
dépendant de chaque département administratif
d'une entreprise afin d'assurer la cohérence de
la structure globale.
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Interconnecter pourquoi ?
Pour
favoriser la collaboration entre les équipes, d'abord,
mais aussi pour se connecter à un réseau
distant comme Internet, ou encore parce que la hiérarchisation
en sous-réseaux permet d'assurer notamment un partage
optimisé de la bande passante entre les usagers,
de mieux gérer les problèmes de sécurité
et, de manière générale, de repousser
les limites physiques des infrastructures
existantes.
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Quels sont les équipements matériels constituant
l'architecture de base de l'interconnexion ?
Il
est avant tout nécessaire de déterminer
si les réseaux
concernés sont homogènes, c'est à
dire s'ils utilisent le même protocole,
ou au contraire hétérogènes, ce
qui pourra impliquer l'installation d'équipements
spécifiques. Dès lors, trois types de
matériels interviennent principalement:
- Les
ponts ne peuvent connecter que deux réseaux
utilisant le même protocole. Capables de mémoriser
un "carnet d'adresses" des machines composant
le réseau, ils reconnaissent la provenance des
données qui leur parviennent, et ne traitent
que celles qui transitent d'un réseau à
un autre, les trames échangées au sein
d'un même réseau n'étant pas transmises,
ce qui assure une confidentialité accrue entre
les réseaux reliés.
- Les passerelles, au contraire, sont les spécialistes
pour la connexion de deux réseaux hétérogènes,
puisqu'il s'agit de systèmes matériels
intégrant des applications de traduction des
données à transmettre afin de les adapter
au protocole du réseau de destination. De telles
applications sont cependant généralement
lentes, et souvent lourdes.
- Les routeurs peuvent être comparés
à des "carrefours" de réseaux,
n'étant pas, contrairement aux deux dispositifs
précédents, limités à la
connexion de deux réseaux au maximum (ils comportent
généralement de 4 à 16 ports).
Le chemin emprunté par les données est
prédéfini dans une table de routage, et
optimisé selon des critères de longueur
de chemin (nombre de sauts pour atteindre la machine
visée), ou de temps (encombrement du réseau).
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Que faut-il ajouter ?
D'autres outils
sont parfois rendus nécessaires par la grande
taille des infrastructures concernées. On
trouve ainsi les répéteurs, qui
font office de relais lorsqu'une trop grande distance
séparant deux noeuds nécessite de "relancer"
l'information, ou encore les concentrateurs (hubs),
qui diffusent les informations arrivant à l'un
des ports vers tous les autres ports (ces matériels
en possèdent de 4 à 32).
Des variantes des ponts
et des routeurs existent également, comme les
commutateurs (switch), ponts multiports
qui permettent d'aiguiller les informations vers différents
ports, ou comme les B-routeurs (pour Bridge-routeur),
des hybrides de ponts et de routeurs qui agissent comme
des ponts par défaut, et font office de routeurs
lorsqu'ils doivent transmettre des données entre
des réseaux hétérogènes.
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Quels sont les acteurs du marché correspondant
?
Le marché de l'interconnexion est
partagé entre quelques très grands équipementiers,
parmi lesquels Cisco
Systems qui domine largement. Ainsi, sur le seul
marché de la vente de routeurs, le constructeur
détient à lui seul 56% des parts de marché,
tandis que Juniper, son suivant direct, n'en détient
que 30%.
Sont
également très présents Nortel,
deuxième équipementier mondial pour les
réseaux ethernet, et Enterasys, troisième
sur ce même segment. Parmi les grands du secteur,
on peut également citer Hewlett-Packard, Redback,
ou Efficient Network, une filiale de Siemens.
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