La standardisation du système d'information de l'administration
française se poursuit : Le gouvernement a publié récemment une nouvelle
version de son schéma directeur de recommandations techniques. Un cadre qui vise,
rappelons le, à répondre aux besoins d'interopérabilité des SI publics français.
Sa principale nouveauté est d'intégrer la dimension des Web Services, sans
compter une nouvelle extension au monde de l'Open Source.
De
l'infrastructure aux services applicatifs
"L'objectif est de renforcer la cohérence entre ces systèmes d'information,
et de favoriser le partenariat entre l'Etat et les collectivités territoriales,
notamment dans le domaine des services en ligne offerts aux citoyens ou aux entreprises",
rappelle le site du premier ministre dans sa présentation. Au delà
du périmètre français, cette réflexion prend également
en considération l'ébauche du cadre d'interopérabilité défini au
niveau de l'Union Européenne, pour les dispositifs en ligne paneuropéens
en particulier.
Des
solutions d'infrastructure (réseau et serveur) aux mécanismes de
gestion des données (XML) en passant par les formats de contenu (PDF, RTF,
MPEG, etc.), le document du gouvernement couvre à la fois les problématiques
d'exploitation de passerelles applicatives, ainsi que les enjeux liés à
la réutilisation des ressources numériques et des logiciels. Pour
l'heure, la plupart des briques décrites ayant atteint le statut de standard
restent cantonnées au couche basse (voir le tableau ci-dessous).
Zope fait son apparition
Dans sa nouvelle version, le document inclut désormais
les technologies d'intégration des Web Services : le langages d'invocation
WSDL et le protocole de transaction SOAP. Le serveur d'applications Open Source
Zope fait également son apparition aux côtés des plates-formes
J2EE (Java 2 Enterprise Edition) et .NET (Microsoft) - qui étaient
déjà présentes dans l'édition précédente.
Des systèmes qui sont étudiés ici "notamment
du point de vue de leur capacité à intégrer de nouveaux standards et à interopérer."
Et non en tant que réelles recommandations, précise le gouvernement
dans sa note.
Les
recommandations de l'état dans le domaine de la connectivité