Infrastructure/Chantiers
Le ministère de l'Education du Luxembourg offre à ses élèves un portail d'apprentissage
Gestion des droits d'accès, création de communautés, mise en ligne d'outils pédagogiques : le ministère a choisi de décentraliser la gestion de son portail... au niveau des écoles. (Vendredi 21 novembre 2003)
     
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Le ministère de l'Education du Luxembourg offre depuis 2001 à ses usagers un espace de travail collaboratif en ligne. Cette plate-forme qui s'appuie sur la solution de portail de Plumtree vient tout juste de faire l'objet d'une nouvelle version. Au chapitre des principales évolutions mises en oeuvre : la décentralisation des processus d'administration aux écoles. Retour sur ce projet.

"Dès l'apparition du Web 1995, un groupe d'enseignants du Luxembourg a émis l'idée de créer un environnement d'apprentissage virtuel à travers lequel il serait possible de collaborer, raconte Daniel Weiler, responsable du projet au sein du ministère de l'Education du Luxembourg. A l'époque, les technologies Web n'étaient pas suffisamment mûres." Ce qui amène le ministère à patienter quelques années.

Les plates-formes de Microsoft et de BEA comme socle
C'est en mai 2001 qu'est donné le coup d'envoi du chantier. D'emblée, l'équipe de projet opte pour une solution de portail packagée. "Un type de produit qui nous permettait d'éviter de réinventer la roue", commente Daniel Weiler. Pourquoi Plumtree ? Le ministère de l'Education du Luxembourg est séduit par les possibilités d'ouverture de cette technologie - notamment autour du support des standards XML. Ainsi que la grande facilité de maniement de ses fonctions de collaboration et de communication.

Mise en production en octobre 2001, la première version du portail commence par proposer des espaces de travail à destination des enseignants exclusivement - ce qui représente une population de 10 000 personnes. Elle s'adosse à deux serveurs d'applications distincts: l'un supportant les mécanismes de gestion et de référencement de documents Web (Microsoft .Net), l'autre les fonctions de collaboration (BEA Weblogic). Dans les mois qui suivent, le ministère enregistre de nombreuses suggestions d'évolutions. Des retours qu'il prend en compte l'année suivante lors de la préparation de la deuxième version du portail. Une seconde mouture qui vient tout juste d'être mise en ligne.

En route vers une administration décentralisée
Suite au lancement de cette nouvelle version, le portail est désormais ouvert à l'ensemble des élèves de l'état du Luxembourg - soit plus de 70 000 usagers. "Il a été décidé de décentraliser l'administration des services aux écoles", pointe Daniel Weiler. Chaque établissement a ainsi la possibilité de gérer directement ses communautés (classe, etc.). Mais également de créer ses propres environnements de travail, en y incluant éventuellement des applications développées parallèlement (outils pédagogiques, etc.) par le biais de portlets. Au total, ce nouveau système a nécessité l'ajout d'une brique complémentaire pour orchestrer les mises et à jour de comptes et assurer la synchronisation des différents annuaires (Windows et Plumtree).

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"L'un des principaux enjeux de ce projet est de promouvoir la plate-forme en faisant comprendre qu'il ne s'agit pas seulement d'un site Web, mais d'un véritable outil de travail", reconnaît-on au ministère de l'Education du Luxembourg. Depuis quelques mois, les campagnes et opérations de formation se multiplient pour sensibiliser les usagers. Pour l'heure, le site enregistre 1000 connexions quotiennes. "Notre objectif est d'atteindre entre 10 000 et 12 000 utilisateurs effectifs d'ici un an", conclut Daniel Weiler.

[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
 
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