De nombreux internautes craignent
encore de transmettre leur numéro de carte de crédit en
ligne. C'est le constat que met en avant le jeune éditeur
français Sympass pour promouvoir une solution de
paiement plutôt originale. Son objectif : rassurer les
clients potentiels des sites marchands lors du passage
à l'acte d'achat.
Concrètement, ce système permet aux visiteurs d'un
site de communiquer leur numéro de carte de crédit en
deux moitiés, l'une transitant par le Web et l'autre par
le téléphone. Un canal généralement considéré comme plus
sûr qu'Internet. Il fallait y penser.
Un
serveur vocal interactif
Disponible en mode
hébergé (ASP), la solution de Sympass s'articule
autour d'un socle Open Source basé sur Linux et
combinant le langage de script PHP et la base de données
mySQL. "Cette plate-forme se charge d'orchestrer
les données transitant entre les acteurs en présence,
le site Web et sa banque par exemple", explique Denis
Jeanteur, directeur associé de Sympass.
Une fois saisie, la première partie du numéro
est communiquée directement aux intéressés
via Internet (en mode sécurisé). Le système
ASP se chargeant de rappeler automatiquement, et en temps
réel, l'utilisateur pour lui demander de transmettre
les chiffres restants par le biais du clavier de son téléphone.
Une opération que Sympass gère en s'appuyant
sur une architecture de serveurs vocaux interactifs (reposant
sur les produits d'eStara et de Frontcall) dotée
d'un mécanisme d'interfaces couvrant sept langues.
La Caisse
d'Epargne comme partenaire
Pour des raisons
de sécurité, l'environnement de Sympass
est répliqué sur les infrastructures de
deux hébergeurs distincts, l'un prenant la suite
de l'autre en cas de difficulté technique. "Côté
client, les passerelles de synchronisation de données
sont aisées à mettre en oeuvre",
insiste le responsable.
Le service de paiement
est d'ores et déjà exploité par
plusieurs sites de vente en ligne, parmi lesquels figure
la boutique de CDiscount. "La Caisses d'Epargne
a décidé d'intégrer notre offre
à son catalogue, en la rebaptisant Secret Plus",
souligne pour finir Denis Jeanteur.
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