DSI
Villes et Etats de plus en plus pro-Linux ?
Après Münich et bien d'autres municipalités, la ville de Paris basculera-t-elle vers l'Open Source ? Une étude préliminaire rendra ses conclusions dans trois mois. (Vendredi 13 février 2004)
              
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Alors que Linux et les logiciels libres figurent en bonne place dans le nouveau plan de bataille pour l'administration électronique (Adele) promu par l'actuel gouvernement, la mairie de Paris vient de commander une étude de faisabilité relative à la migration de son système d'information vers les logiciels libres (selon le site temps réels).

A la clé, un budget de 160 millions d'euros pour le schéma directeur et la refonte des applications, dont tout ou partie pourrait être consacré à l'Open Source.

Etude préalable, avant déploiement ?
La SSII Unilog - qui s'est vue confier l'étude d'une durée de trois mois - avait réalisé l'an dernier une étude similaire pour la ville de Münich, avant que celle-ci ne bascule (au mois de mai) 14 000 de ses postes vers les logiciels libres, au détriment de Microsoft (lire notre article).

L'annonce de cette étude confiée à Unilog par la ville de Paris arrive seulement trois jours après qu'un département du ministère des Finances allemand a annoncé avoir opté pour une trentaine d'ordinateurs centraux tournant sous Linux, confirmant la tendance de fond initiée par les gouvernements en faveur de l'OS libre (ces ordinateurs tournaient sous Unix au préalable). Le remplacement de Windows, sur 11 000 ordinateurs de la police de Basse-Saxe, est par ailleurs prévu en 2004 au profit, là encore, de Linux (et d'IBM qui, le plus souvent, fournit le matériel).

ADELE favorable à Linux
Au niveau du gouvernement français, les consignes sont également claires, notamment dans le cadre du nouveau plan ADELE (ADministration ELEctronique 2004/2007). Sur les 140 mesures que le Premier ministre - Jean-Pierre Raffarin - a récemment décrites, certaines concernent directement la mise en œuvre des logiciels libres et du développement collaboratif (ADELE 127) et la création d'une plate-forme collaborative de services destinés aux organismes publics qui permettra le développement de composants logiciels réutilisables (ADELE 128).

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Mais une de ces dispositions (ADELE 130) va encore plus loin puisqu'elle désigne très explicitement un éditeur (Microsoft pour ne pas le nommer) comme actuel bénéficiaire de la majorité des "acquisitions et mises à jour des logiciels de base des postes de travail (système d'exploitation, suite bureautique, etc)", ce qui représente "à l'échelle des systèmes d'information des administrations une opération extrêmement coûteuse".

Solution préconisée ? "Des solutions alternatives seront expérimentées, notamment la migration vers des solutions à base de logiciels libres". On ne pourra pas dire que ce n'était pas dit (ni écrit) !

[Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions]
 
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