SECURITE
La famille de virus Netsky passe au double affichage
La version Z a été découverte, deux mois après la première apparition du virus, faisant de cette succession de variantes l'une des plus abondantes à ce jour. Beaucoup de bruit pour pas grand chose ?  (27/04/2004)
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Dossier Vers, virus et chevaux de Troie
Les mécanismes de base des virus
A la manière des immatriculations de véhicules, la famille de virus Netsky arrive à la lettre Z et va poursuivre sa marche vers les lettres AA, AB, etc... Elle aura atteint en un peu plus de deux mois la dernière lettre de l'alphabet, soit une nouvelle variante tous les cinq jours, un rythme particulièrement soutenu pour un virus.

Apparu pour la première fois le 16 février 2004, le virus ne comporte pourtant aucune innovation technologique majeure. Les raisons de cette multiplication des versions sont encore obscures, une "guéguerre" entre concepteurs de virus étant fréquemment évoquée, chaque camp tentant de prouver la supériorité de sa technologie et de supprimer les effets des virus adverses.

Avec Netsky, seule l'enveloppe change, pas le fond. On a toujours affaire plus ou moins à des virus qui ont les mêmes fonctionnalités de mass mailing, couplées à de la diffusion d'outils complémentaires pour réaliser des dénis de service par exemple, avec la version Z. La particularité de Netsky est d'utiliser des fichiers attachés au format Zip, ce qui a rarement été vu avant. Mais rien de particulièrement spectaculaire", commente François Paget, chercheur anti-virus chez McAfee.

Des messages d'insulte par code interposé
Même analyse chez Trend Micro : "De la version A à la version Z, les bases sont les mêmes. La propagation se fait par messagerie et le social engineering est fortement utilisé. Le spoofing d'email permet ainsi de vous faire croire que vous recevez un mail de quelqu'un que vous connaissez. Et les messages imitent les communications de type ICQ ou AOL Instant Messenger (messages courts), induisant les utilisateurs en erreur", note David Kopp, directeur du laboratoire de recherche TrendLabs EMEA de l'éditeur.

La famille Netsky, tout le monde en parle, trop selon certains, alors que seules six ou sept variantes - parmi les 26 actuelles - ont atteint le niveau d'alerte intermédiaire. Certains éditeurs d'anti-virus ont d'ailleurs décidé de ne pas communiquer outre mesure sur cette succession de déclinaisons afin de ne pas cautionner la guerre stérile que livrent ses concepteurs à d'autres (notamment à ceux de Bagle).

Netsky.F, apparu le 3 mars 2004, tente ainsi de désactiver les virus Mydoom.A et B, ainsi que Bagle.C, E, F, G, H et I. La version W de Netsky prévoit quand à elle la suppression dans la base de registre Windows d'entrées provenant de certaines variantes de Mydoom, Mimail et Bagle. Sans parler des messages d'insultes que les auteurs s'envoient par code interposé...

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Les mécanismes de base des virus
Les virus Netsky fonctionnent par ailleurs avec des durées de vie prédéterminées. Ainsi Netsky.Q, qui a attaqué les sites Web des logiciels P2P eMule et eDonkey (lire notre article), entre le 7 et le 12 avril derniers. Le relais a été pris par Netsky.R puis par Netsky.S qui se sont respectivement lancés entre le 12 et le 16 avril et entre le 14 et le 23 avril. Là non plus, rien de bien original dans le mode opératoire.
 
 
Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions
 
 
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