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| BMC gobe Marimba avec l'objectif de l'approche "à la demande" |
| Le spécialiste de la supervision met la main sur une solution de gestion des configurations qui lui permet de compléter son offre de help desk issue du rachat de Remedy.
(03/05/2004) |
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Editeur de solutions de supervision de la qualité de services (système et réseau), BMC a conclu la semaine dernière un accord en vue d'acquérir Marimba - un spécialiste de la gestion de configurations applicatives. Estimée à 239 millions d'euros, cette opération devrait être réalisée d'ici l'été. Cette annonce intervient quelques semaine après celle du rachat par HP de Novadigm, société positionnée sur le même segment.
BMC prévoit d'intégrer les applications Marimba à l'offre Remedy. Une technologie que le groupe a rachetée à Peregrine Systems en 2002, alors que ce dernier était sous la protection du chapitre 13 de la loi américaine sur les faillites (voir l'article). Cet environnement est centré sur l'orchestration de processus de gestion de la relation client. Il intègre quelques grandes fonctions : l'exploitation de tableaux de bord de suivi des activités (CRM analytique) ainsi que des mécanismes d'eCRM (voir l'article).
Mais également la gestion du support client (help desk), avec à la clef des dispositifs de traitement des actifs informatiques.
C'est précisément à cette dernière brique que BMC entend combiner le produit de Marimba. Un environnement qui permettra d'enrichir Remedy de possibilités de télédistribution d'applications, de gestion des configurations du poste client et d'administration de serveurs notamment. Et de cette façon proposer des canaux d'intervention pour répondre au plus vite aux demandes des utilisateurs accédant au help desk.
"Combinée à la solution de gestion du cycle de vie des applications (Magic Solutions) que nous avons achetée à Computer Associates en décembre dernier, cette gamme nous permettra de mettre en oeuvre une infrastructure conçue pour assurer une gestion 'à la demande' des ressources informatiques du système d'entreprise", explique Bob Beauchamp, PDG de BMC (dixit NetworkWorldFusion). Ainsi, cette opération s'inscrirait dans une stratégie produit plus globale visant à aboutir à une offre de gestion applicative On demand, comparable à celle d'IBM ou de EDS (voir le panorama)...
Parallèlement à cette annonce, BMC a publié les résultats de son quatrième trimestre fiscal 2003 (clos le 31 mars 2004). Sur cette période, le groupe réalise un chiffre d'affaires de 400,2 millions de dollars, contre 380,7 millions de dollars en 2002. Quant à son bénéfice net, il s'établit à 40,8 millions de dollars - en légère hausse comparée à l'année précédente. |
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