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Dossier Virus |
Mike Nash, responsable du département sécurité chez Microsoft,
annonçait dans la soirée de lundi que le premier éditeur mondial
de logiciel développait actuellement un logiciel prévu pour
protéger les ordinateurs fonctionnant sous Windows contre la
menace des codes malicieux.
A l'énigmatique phrase de Mike Nash : "nous prévoyons toujours
de proposer notre propre logiciel antivirus", Microsoft n'a
pas donné plus de précision sur une éventuelle date de sortie
du produit. Et à Redmond, l'éditeur cherche encore un
modèle économique pour ce type d'offre. Amy Carrol, la directrice produits
pour l'entité sécurité de Microsoft, déclarait qu'aucune décision
ferme n'avait été prise sur le type de services qui découleront
de ce produit.
Toutefois
une chose est certaine, l'antivirus sera vendu séparément
du système d'exploitation Windows, a tenu à préciser Mike Nash.
Une décision qui rassure les principaux éditeurs d'antivirus.
Symantec affirme d'ailleurs dans un communiqué être satisfait
de ce choix : "même si Microsoft n'a rien dévoilé de ses projets
(
), nous sommes heureux qu'ils aient opté pour une concurrence
loyale sur la base d'une offre payante indépendante".
Un optimisme apparent que ne semblent pas partager ses actionnaires.
Au lendemain des déclarations de Microsoft, l'action Symantec
perdait 6,5% de sa valeur en une journée. Mais pour Microsoft,
la sécurité est véritablement un enjeu stratégique. Son système
d'exploitation demeure le plus ciblé par les attaques de pirates
et en subit du coup des conséquences néfastes en terme d'image.
Un an après son rachat de la société roumaine GeCAD Software,
éditeur d'antivirus, Microsoft justifie son opération financière
et dévoile ses projets au grand jour. Plutôt que d'établir
un partenariat avec un ou plusieurs éditeurs déjà présent
sur le marché, Microsoft souhaite faire cavalier seul sans
toutefois donner l'impression d'imposer son produit.
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En précisant
par avance que son antivirus serait vendu séparément, il ménage
les esprits des régulateurs déjà échauffés par l'affaire Windows
Media Player (lire l'article du 25/03/2004) et Internet Explorer.
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