SECURITE
Sécurité : les équipements sont là, les bons réflexes pas toujours
L'étude annuelle du clusif sur la sécurité des systèmes d'informations français note une baisse de la dangerosité des virus mais une hausse du risque lié aux technologies sans fil. Les mises à jour quotidiennes ne sont pas encore d'actualité.  (01/07/2004)
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Clusif
A travers 608 entreprises et de 111 collectivités publiques, l'enquête annuelle sur la sécurité menée par le Clusif, le Club de la sécurité des systèmes d'information français, dresse un bilan des nouveaux risques informatiques et rappelle quelques bonnes pratiques.

Face au déploiement des réseaux sans fil, le Clusif a décidé d'inclure cette année dans son étude quelques questions sur la sécurité de ses réseaux. Et comme d'autres études l'avaient déjà pointées, la protection des réseaux WiFi en France n'est pas encore à la hauteur des réseaux filaires. En effet, 60% des sociétés disposant d'un réseau sans fil n'ont pas chiffrés les paquets IP y circulant. En cas d'intrusion sur le réseau, l'information est donc librement accessible.

L'association appelle les administrateurs à utiliser les techniques de chiffrement comme le WPA pour garantir la confidentialité de leurs données en attendant la sortie prochaine du matériel compatible avec la norme 802.11i. Pascal Lointier, président du Clusif, soulignait la nécessité de vérifier l'étendue de ses réseaux et d'éviter le déploiement sauvage car il pourrait exposer l'entreprise à des problèmes juridiques.

L'autre constat en matière de mobilité est l'engouement des ordinateurs portables. Les sociétés s'orientent davantage vers ses solutions pour remplacer leur parc informatique composé de postes fixes. Si ces postes sont mobiles, le Clusif rappelle qu'une société s'expose à des vols de matériels et par conséquent d'informations. Il recommande de ne pas jouer la carte du nomadisme à tout va, sachant que les ordinateurs portables coûtent plus cher à l'achat, à l'entretien et nécessite une attention particulière des responsables sécurité.

Concernant les virus, le bilan est plutôt positif. Seulement 10% des sociétés interrogées affirmaient ne pas posséder de solutions antivirales. Par contre, les mises à jour ne sont pas faites quotidiennement pour 51% des répondants. L'explication se trouve certainement en partie dans le fait que près de la moitié des virus sont jugés comme de simples incidents et non pas comme des sinistres. L'association explique ce chiffre au vu de l'actualité récente des virus et prend Mydoom comme exemple qui malgré sa forte capacité de propagation, ne causait que peu de dégâts.

A peine 20% des entreprises mesurent le ROI en matière de sécurité

Toutefois, le Clusif émet des réserves sur l'interprétation de ce chiffre car le retour sur investissement en matière de sécurité et l'étude de l'impact financier des sinistres ne sont globalement pas mesurés. Au sein du panel, seul 20% des entreprises allant de 200 à 1000 salariés ont évalué le coût que représentent les menaces informatiques et la rentabilité des différentes solutions de protection.

Ensuite l'organisme évalue la sécurité en fonction des effectifs. Et le constat le plus étonnant vient des grands comptes. 53% des entreprises de plus de 1000 salariés ont prévu une procédure de stockage hors site. Un chiffre relativement faible pour cette catégorie qui pourtant est celle qui potentiellement à le plus à perdre en cas de panne lié à des évènements incontrôlables (incendies, canicule, panne de courant…). Par ailleurs, le plan de restauration associé n'est testé annuellement que par un tiers des sociétés.

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Pour les entreprises de 200 à 500 salariés, 20% ne disposent toujours pas d'effectifs en charge de leur sécurité informatique alors qu'elles sont presque toutes équipées de connexion Internet. Mais elles sont de bons élèves face à la menace virale puisqu'elles mettent plus fréquemment leur antivirus à jour. A contrario, 41% déclarent ne pas avoir installé certains correctifs majeurs ou recommandés pour leur système d'exploitation pourtant souvent exploités par les récents vers sur le Web.

Les collectivités locales se font bien meilleures dans ce domaine car toutes affirment avoir mis à jour leur système d'exploitation sur l'ensemble des correctifs majeurs. Mais elles pêchent au niveau des mises à jour de leurs antivirus - 23% le font quotidiennement - et sensibilisent beaucoup moins leur personnel aux règles de sécurité.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions
 
 
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