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| Outlooksoft perce sur le front du reporting financier |
| Assiste-t-on à la naissance d'un nouvel acteur de poids sur le segment de la Business Intelligence ? L'éditeur commence en tous cas à se faire remarquer lors d'appels d'offres l'opposant à Hyperion ou Oracle.
(07/07/2004) |
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Encore peu connu en France sur le segment de la business intelligence, l'américain OutlookSoft possède depuis peu une filiale dans l'hexagone et fait de plus en plus figure de challenger face aux acteurs traditionnels du marché des solutions de reporting financier.
"Aux côtés d'Hyperion et d'Oracle - par le biais d'Oracle Financial - OutlookSoft apparaît de plus en plus lors des appels d'offres menés par les grands groupes dans ce domaine", reconnaît
Yves Cointrelle,
directeur associé de Homsys Group, société de services française spécialisée dans les projets de BI.
Lancé en 1999, OutlookSoft s'est dessiné un positionnement bien à lui. A la différence de son principal concurrent Hyperion avec sa base de données (S-Base), il adopte une approche progicialisée en proposant une application de "finance analytique" basée sur une plate-forme d'infrastructure existante. A savoir, celle de Microsoft. Une stratégie qui lui permet de se concentrer sur les problématiques métier de restitution d'informations liées au monde de la finance, sans avoir à réinventer la roue en développement son propre entrepôt.
La plate-forme OutlookSoft s'adosse donc au serveur de données de Microsoft (SQL Server) et exploite les couches combinées à ce dernier pour assurer l'intégration d'informations en provenance de sources tierces (SQL Server Data Transformation Services) et exécuter des traitements multidimensionnels visant à gérer les calculs d'indicateurs de résultat (SQL Server Analysis Services). "Cette politique technologique contribue à simplifier la phase de mise en oeuvre de l'applicatif", commente Yves Cointrell.
| Des lacunes à combler en consolidation statutaire |
Mais la solution tient-elle la route fonctionnellement ? "Les possibilités qu'elle offre dans les domaines de la prévision et de l'élaboration budgétaire valent globalement celles des plates-formes d'Hyperion ou de Cartesis", estime Yves Cointrell. "Néanmoins, OutlookSoft demeure plus faible sur le terrain de la consolidation statutaire."
Reste que la société de Stanford ne cesse de gagner de nouveaux clients. Présente dans d'autres pays européens (Italie, Royaume-Uni, Belgique et Espagne notamment), elle compte plus de 140 clients à travers le monde. En France, elle a déjà séduit plusieurs grands comptes, et non des moindres. Parmi eux figurent notamment Renault, Legrand ou encore Europe Assistance.
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