INFRASTRUCTURE
La direction générale des impôts opte pour l'Open Source et JBoss
Ce n'est ni le coût des licences, ni l'attrait pour l'Open Source qui a conduit la DGI à choisir le serveur d'applications mais un benchmark développé en interne qui, pendant une semaine, a éprouvé logiciels et prestataires de services.  (13/07/2004)
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 Interview Marc Fleury (PDG JBoss)
Dossier Logiciels libres / Open source
Conformément au plan de refonte du système d'information (Copernic) de la direction générale des impôts et de la direction générale de la comptabilité publique, la direction informatique a choisi de renouveler ses serveurs d'applications pour les rendre compatibles avec les nouvelles normes J2EE.

Le maître mot de cette migration est robustesse. Avec Copernic, le ministère des finances souhaite accompagner la montée en charge de son informatique tout en l'adaptant afin de le rendre plus modulable. Le nouveau serveur d'applications doit donc s'intégrer avec les nouvelles technologies préconisées.

Le responsable du programme, Jean-Marie Lapeyre lance un appel d'offre public en novembre 2003 auquel répondent BEA avec son produit Weblogic, IBM et sa solution Websphere, Bull avec Jonas et JBoss représentés par plusieurs prestataires. Pour établir un comparatif efficace, l'équipe Copernic met au point son propre outil de mesure de la performance et passe au banc d'essai l'ensemble des logiciels mais aussi des prestataires.

"Ce benchmark nous a permis de mesurer les qualités des produits sur certaines normes J2EE que nous utilisions fréquemment", explique Jean-Marie Lapeyre. Pendant une semaine, chaque logiciel associé à son prestataire passait sous l'examen du benchmark et son temps de réaction lors d'un incident était mesuré. "En cas de problème bloquant, le prestataire doit résoudre le problème dans la journée", souligne M. Lapeyre. A ce jeu, c'est Atos Origin et le serveur JBoss qui s'en tirent le mieux.

Autres avantages, le couple est également moins onéreux que les prévisions, n'impose pas les montées de version et les deux sociétés ont déjà travaillé pour la direction générale des impôts. Si l'idée de se passer d'un prestataire pour assurer le suivi de JBoss a pu être envisagée, elle a été rapidement écartée. "Nous avons déjà essayé de gérer nous même la maintenance de logiciels libres, mais ce n'est valable que pour des projets à petite échelle car cela mobilise trop de monde sinon", précise M. Lapeyre.

L'accord signé entre les trois parties couvrira une durée de trois ans pendant laquelle l'éditeur et la SSII se chargeront d'apporter leurs compétences dans l'intégration de la solution, dans sa maintenance et son évolution. Un contrat qui représente "plusieurs millions d'euros sans atteindre toutefois la dizaine", ajoute M. Lapeyre.

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 Interview Marc Fleury (PDG JBoss)
Dossier Logiciels libres / Open source

Un mouvement de plus du gouvernement vers le logiciel libre après le récent choix du ministère de l'équipement de basculer 1 500 postes de Microsoft à Linux (Mandrake) ? Le directeur technique ne nie pas que son acte s'inscrit dans un mouvement plus large mais signale "qu'il ne s'agit pas pour autant d'un choix dogmatique mais avant tout du respect des normes actuelles", les logiciels de tests rendant la décision la plus neutre possible. Par contre, son prochain appel d'offre ne portera que sur le monde du libre puisque Jean-Marie Lapeyre explique qu'il souhaite à cette occasion trouver un partenaire assurant le support sur les logiciels libres déjà en place au ministère.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions
 
 
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