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Schneider Electric fait appel à des spécialistes internes pour ses communautés de pratiques
Faire collaborer et animer des équipes internationales sur des thématiques métiers : une mission que des managers de haut vol assurent au sein du groupe de distribution électrique. Avec une solution IBM.  (15/09/2004)
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"La collaboration, ce n'est pas idée neuve mais elle est d'actualité avec le développement de la mondialisation et l'explosion des technologies". C'est ce qu'indiquait Martin Roulleaux-Dugage, directeur KM chez Schneider Electric lors du débat (lire l'article) organisé par le KM Forum sur les enjeux et réalités des communautés de pratiques en France.

Pour cet ancien consultant en stratégie de Stratorg et ingénieur Dassault Aviation, le travail collaboratif est "une vraie philosophie de management selon laquelle la compétitivité s'acquiert plus par la collaboration des personnes que par la productivité des structures."

Un projet pilote dans le domaine du KM a vu le jour dès 2001 au sein de Schneider Electric, groupe spécialisé dans la distribution électrique et les automatismes et contrôles. La société, qui est présente sur quatre marchés (énergies et infrastructures, industrie, bâtiments et résidentiels), a commencé par lancer 5 communautés de pratiques sur des applications clients (métiers de l'ascenseur, outils de levage, industries de l'emballage, du bois et de la manutention).

"L'objectif était de créer un référentiel de connaissances sur ces 5 segments de marché et de les partager entre les différentes structures du groupe Schneider étalées sur plusieurs pays", précise Martin Roulleaux-Dugage. L'entreprise est en effet présente dans quelque 130 pays, y réalise 8,78 milliards d'euros de chiffres d'affaires (2003) - dont 55% en Europe - et emploie plus de 70 000 personnes.

Si, au départ, le projet s'est développé comme une initiative isolée, le parrainage de la direction générale est obtenu en 2002. Un congrès mondial est alors organisé pour présenter au reste du groupe les communautés existantes. Suite aux résultats probants, de nouvelles communautés ont été créées.

"Les premières communautés appartenaient au pôle constructeur de machines. Par la suite, nous avons également lancé des communautés sur le pôle infrastructures (aéroports, bâtiments de bureaux…). Ici, l'objectif était non seulement d'apporter des recommandations et prescriptions et de partager des connaissances mais également d'aider à l'identification de projets grâce à l'échange d'informations au travers des différents sites géographiques."

Sur chaque communauté, des animateurs interviennent pour recruter des membres, monter des réunions, échanger sur le métier et produire des synthèses. "La plupart de nos communautés ont entre 30 et 150 personnes. Il est difficile de gérer plus de 150 personnes car au-delà, la qualité des liens entre les participants est moins bonne." indique Martin Roulleaux-Dugage.

"C'est la communauté Aéroport qui recense le plus de membres avec près d'une centaine. Côté gestion, cette dernière est animée par 3 ou 4 personnes et il y a environ une vingtaine de membres actifs", poursuit-il. Tournées exclusivement vers les salariés des différentes sociétés de Schneider Electric, les communautés devraient pas la suite s'ouvrir à ses clients. Côté solution, le groupe utilise depuis peu Quickplace d'IBM.

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Les facteurs clés de succès pour mener ces projets ont été au nombre de trois, selon le directeur KM du groupe. "Il faut un engagement profond de l'entreprise, les dirigeants doivent tenir un rôle de parrainage avec une confiance a priori et un contrôle a posteriori. Ceux qui dirigent les programmes doivent être des spécialistes, on a souvent l'impression que le partage des connaissances est une affaire de manager généraliste. Or, il n'est pas évident de faire participer les gens sur une communauté, il faut avoir une double casquette, sociologue et technologique. Les participants doivent aussi s'investir, mais dans notre projet, 80% des personnes avaient un rapport très codé par rapport à l'écrit, il était plus dans les habitudes d'envoyer un dossier terminé que seulement des bribes de réflexion", conclut le dirigeant.

 
 
Laëtitia BARDOUL, JDN Solutions
 
 
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