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Les salaires des 30 principaux dirigeants IT français
Bernard Bourigeaud, à la tête d'Atos Origin, conserve la première place avec plus de 1,6 million d'euros en 2003.   (25/10/2004)
Les dirigeants des sociétés IT françaises les mieux payés en 2003
Rg
Société
Dirigeant
Annuel (€)
1
Atos Origin Bernard Bourigeaud
1 606 388 
2
Capgemini Paul Hermelin
1 186 850 
3
Dassault Systèmes Bernard Charlès
902 174 
4
Altran Alexis Kniazeff
793 280 
5
Business Objects Bernard Liautaud
699 796 
(...)
30
Alten Simon Azoulay
136 104 

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Dossier Ces Français d'influence
JDN Solutions publie, pour la deuxième année consécutive, les rémunérations de 30 patrons français de grandes sociétés informatiques (sociétés de service pour les deux tiers, éditeurs de logiciel pour un tiers). Ces sociétés, sélectionnées d'après leur chiffre d'affaires mondial, et cotées en bourse (voir notre méthodologie), connaissent des fortunes diverses mais la variation de leurs performances financières reste décorrélée de l'évolution des salaires de leurs dirigeants (lire notre article). Ceux-ci, en moyenne, ont augmenté leur rémunération d'un peu plus de 10%, et pour 5 d'entre eux, de plus de 20% !

Les disparités déjà constatées il y a un an restent fortes, et les patrons les mieux payés en 2003 sont, pour une large part, les mêmes qu'en 2002. Les dix premiers (voir leurs biographies), totalisent une rémunération de plus de 8 millions d'euros.

S'ils ne sont que deux à "dépasser le million" (Bernard Bourigeaud - Atos - qui a perçu plus d'1,6 millions d'euros, et Paul Hermelin - Capgemini - avec plus d'1,2 millions d'euros, tous deux parmi les cinq plus fortement augmentés en 2003), 6 gagnent en 2003 (salaire fixe + part variable + avantages en nature) entre 500 000 euros et 1 000 000 d'euros, 13 autres entre 200 000 et 500 000 euros, le 30e de notre classement étant rémunéré à hauteur d'un peu plus de 136 000 euros.

7 parmi les 30 voient leur rémunération baisser (en moyenne de 13%). C'est Jean-Marie Magnet (Ausy) qui est de ce point de vue le moins bien loti car son salaire est diminué de près de 49%. L'explication vient de ce que la part variable versée en 2002, et quasi-égale au salaire fixe, a été supprimée en 2003.

A l'inverse la plus forte hausse est à l'actif de Jean-Claude Labrune, PDG de Cegedim, avec +137,72%.

Pour cette enquête, nous avons consulté les rapports annuels 2003 de toutes les sociétés françaises cotés du secteur des logiciels et du service informatique dont le chiffre d'affaires dépassait, en 2003, les 20 millions d'euros. Ces rapports font figurer, en principe, la rémunération en numéraire et en nature de chacun des mandataires sociaux d'une société anonyme. En pratique, malgré la loi sur les Nouvelles Régulations Economiques (NRE) datant de 2001 (lire l'article) et obligeant l'information aux actionnaires des niveaux de rémunération des dirigeants, ce n'est toutefois pas toujours (quoique très fréquemment tout de même) le cas.

Les chiffres que nous publions n'incluent pas les plans de stock-options et les jetons de présence (dont on sait qu'ils peuvent représenter des sommes très importantes), mais incluent la part variable, laquelle varie considérablement d'un dirigeant à l'autre. Au final, les rémunérations publiées, comme nous l'avons dit, restent peu en rapport avec les autres indicateurs financiers de l'entreprise.

Et si les chiffres sont importants, ils semblent pourtant raisonnables comparés aux salaires des patrons français du CAC 40. Mais ils restent sans commune mesure avec les rémunérations perçues par leurs homologues américains (lire notre article).

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Dossier Ces Français d'influence

Trois remarques pour finir :
- Alexis Kniazeff, patron d'Altran, a annoncé début octobre son retrait prochain (lire l'article du 04/10/2004) ;
- Pierre Bonelli, ex PDG de Bull décédé le 31 mars 2004 (lire l'article du 02/04/04) n'a pas été classé ici. Il aurait occupé la 5e place.
- Carlos Bedran, ex PDG de Brime (qui a fusionné avec Assystem pour devenir Assystembrime), démissionnaire le 1er mai 2004, n'a pas non plus été classé. Il aurait occupé la 14e place.

Méthodologie : Pour établir notre classement nous avons passé au crible les rapports annuels de sociétés françaises cotées du secteur des logiciels et des services ayant réalisé un chiffre d'affaire mondial de plus de 20 millions d'euros en 2003. Nous avons pris en compte les rapports faisant figurer les rémunérations par dirigeant, excluant les rapports qui ne faisaient état que d'un montant global pour l'ensemble des mandataires sociaux. Les rémunérations (brutes) des dirigeants cités comprennent la part fixe, la part variable et les avantages en nature. Elles ne tiennent pas compte des plans de stock-options et des jetons de présence.

Rédaction, JDN Solutions
 
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