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Insatisfaite, la Commission Européenne menace Microsoft
Le plan de licence proposé par Microsoft pour garantir l'interopérabilité entre ses produits et des logiciels tiers ne répond pas aux exigences de la commission européenne. En cas de non respect, l'éditeur paiera une amende de 5 millions de dollars par jour.  (22/03/2005)
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 Interview de Pascal Brier (Microsoft France)
 L'histoire des démêlés judiciaires de Microsoft
Les autorités européennes pourraient imposer à Microsoft une amende journalière à hauteur de 5% de ses ventes moyennes quotidiennes dans le monde (soit environ 5 millions de dollars) si le groupe tarde à appliquer les mesures imposées par la Commission Européenne.

Les sanctions pourraient être appliquées d'ici deux semaines sans réponse de la part de Microsoft, confirmaient des sources proches du dossier citées par l'AFP.

La Commission reproche à l'éditeur de ne pas avoir répondu à temps à ses exigences. En mars 2004, elle avait sanctionné Microsoft pour abus de position dominante et entrave aux lois de la concurrence (lire l'article du 25/03/2004). Il lui était notamment reproché de profiter de son leadership sur le terrain des systèmes d'exploitation pour imposer sa technologie audio/vidéo - en la livrant par défaut avec son OS.

La société américaine avait été condamnée à verser une amende record de 497,2 millions d'euros, à mettre à disposition une documentation sur les interfaces de programmation Windows et à commercialiser une version de son système d'exploitation sans le lecteur multimédia Media Player. Microsoft avait alors fait appel à la fois sur le fond du dossier et sur les sanctions prononcées. En décembre, l'UE confirmait l'application des sanctions et offrait 120 jours à Microsoft pour s'y conformer.
Un système de licence pour l'interopérabilité jugé discriminatoire

Jusqu'à présent, l'éditeur a versé les 497,2 millions d'amende (lire l'article du 02/07/2004). Il a également dévoilé en décembre dernier sa version de Windows XP pour l'Europe sans Media Player. Baptisée "Windows XP Reduced Media Edition", cette dernière avait été déjà mal accueillie par les instances européennes qui souhaitaient une commercialisation du produit équitable au regard de la version classique de Windows XP.

Dernier remède imposé, Microsoft a dévoilé récemment son plan de licence, censé garantir l'interopérabilité entre les produits de ses concurrents et ses logiciels. Or, jeudi dernier un porte-parole de la Commission européenne a rappellé à l'ordre l'éditeur, considérant qu'il n'avait toujours "pas mis en oeuvre les mesures correctives en matière d'interopérabilité".

La Commission Européenne reproche au système de licence actuel, quatre points clés. Tout d'abord, les entreprises suceptibles d'être intéressées rencontrent des difficultés d'accès à la documentation technique nécessaire. Deuxième préoccupation, Microsoft propose un système de licence "tout en un", faisant payer des sociétés pour des services qu'elles ne souhaitent peut être pas posséder. Troisième critère, les sociétés de logiciels libres ou open source sont à l'heure actuelle exclus du plan de licence. Enfin, le coût des licences semble trop élevé pour Bruxelles.

Dates clés - Affaire Microsoft/Commission Européenne
Dates
Evénements
2 février 2005
La Commission européenne envisage de demander à Microsoft le versement d'une amende représentant 5 % de ses revenus, dans le cas où ce dernier n'appliquerait pas la sanction antitrust décidée en décembre.
Janvier 2005
Microsoft décide de ne pas faire appel de la sanction prise par la Commission européenne.
22 décembre 2004
La cour de justice européenne confirme, en première instance, les sanctions prises à l'encontre de l'éditeur et rejette le recours demandant la suspension des mesures correctives.
30 septembre 2004
Les premières audiences de l'appel du dossier sur la forme commençent. Pendant trois jours, Microsoft tente de convaincre l'UE du préjudice de l'application des sanctions prononcées six mois plus tôt.
29 juin 2004
L'éditeur a obtenu la suspension des sanctions imposées par Bruxelles en attendant les résultats de son procès sur la forme.
28 juin 2004
Microsoft verse les 497,2 millions d'euros d'amende.
25 juin 2004
Microsoft dépose une requête afin de suspendre l'application des sanctions jusqu'à la décision définitive du procès.
8 juin 2004
Microsoft annonce qu'il fera appel de la décision auprès de la Commission Européenne.
24 mars 2004
Après deux ans, Microsoft est condamné à une amende de 497,2 millions d'euros d'amende, à mettre à disposition sous 120 jours une documentation sur les interfaces de programmation Windows et à commercialiser sous 90 jours une version de son système d'exploitation sans le lecteur multimédia Media Player.
2002
La Commission Européenne pointe officiellement du doigt la stratégie produit de Microsoft autour de Media Player et ses conséquences potentiellement néfastes sur la concurrence.
 
 
Laëtitia BARDOUL, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
 
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