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Cuba choisit le libre face à Microsoft
Au pays du lider maximo, l'expression Cuba Libre prend tout son sens avec l'annonce du choix de la distribution Linux Debian au détriment de Windows sur les postes de l'administration cubaine.  (19/05/2005)
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Dossier Logiciels libres/Open Source
L'expression "Cuba Libre !" n'a jamais eu autant de résonnance que depuis mardi dernier. C'est par l'intermédiaire de l'Agence cubaine pour les technologies de l'information que la nouvelle a été diffusée : Cuba a décidé de remplacer progressivement Windows par Linux sur les postes de son administration.

Roberto del Puerto, le directeur de cette Agence, a ainsi déclaré que Cuba possédait déjà quelque 1 500 ordinateurs tournant sous Linux. Il a précisé qu'un cadre légal était en cours d'élaboration pour permettre le bon déroulement de cette migration.

Par cette annonce, l'île emboîte le pas à de nombreux autres pays ou villes ayant pris le même virage. C'est le cas notamment de l'administration brésilienne qui, depuis la fin 2003, oeuvre au remplacement de Windows sur 300 000 de ses postes et au déploiement de solutions libres, notamment Freedows, un système d'exploitation conçu par la banque fédérale du Brésil (lire l'article du 08/06/2004).

Autre référence emblématique du choix de Linux au détriment de Windows : la municipalité de Munich qui, après moults tergiversations, a choisi - dans le cadre de son projet "LiMux" - la distribution Debian pour équiper pas moins de 14 000 postes.

Une décision qui intervient après celles du Brésil et de la ville de Munich
Outre Microsoft, d'autres acteurs ont bien entendu été déçus par ce choix, au premier rang desquels IBM et Novell - qui auraient aimé voir la distribution SuSe Linux remporter le marché, tout comme l'américain Red Hat ou le français Mandriva.

Parallèlement à ces mouvements, Microsoft a annoncé fin avril la sortie au Brésil de Windows XP Starter Edition, la version bon marché - mais bridée - de son système d'exploitation Windows XP.

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Il y rencontrera un concurrent dont la formation est récente : Mandriva Linux, issu de la fusion entre le français Mandriva (ex MandrakeSoft) et le brésilien Connectiva. Cinq autres pays sont déjà visés par cette offre : la Russie, l'Indonésie, la Thaïlande, l'Inde et la Malaisie.

 
 
Fabrice DEBLOCK, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
 
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