ACTEURS 
Sommaire Acteurs
Brevets logiciels : la commission des affaires juridiques du Parlement dit oui à la directive
Simple vote consultatif avant celui du Parlement européen en juillet, la décision de la commission JURI porte cependant un mauvais coup aux anti-brevets, ne retenant qu'une vingtaine des 256 amendements proposés par les eurodéputés.  (22/06/2005)
  En savoir plus
Dossiers
Innovation
Brevets logiciels
La commission des affaires juridiques du Parlement Européen (JURI), assemblée consultative du parlement européen, vient d'adopter ce lundi 20 juin le rapport sur la brevetabilité des logiciels, proposé en deuxième lecture. Son avis sera consultatif pour le vote du Parlement européen qui doit statuer à la majorité qualifiée sur ce texte d'ici deux semaines environ.

Ce rapport a été finalement adopté à 16 voix contre 10 et aucune abstention. Sur les 256 amendements proposés par le Parlement Européen, une vingtaine ont été approuvés. "Par ce vote, la commission ne modifie pas, pour l'essentiel, le texte proposé par le Conseil", affirme le Parlement dans un communiqué.

Une décision dont se félicitent les membres de l'EICTA, association regroupant des acteurs des technologies de l'information et de la communication comme Nokia, Siemens, Microsoft ou IBM. "L'industrie européenne est satisfaite du résultat du vote d'aujourd'hui. Nous allons maintenant demander au parlement tout entier de suivre rapidement ce mouvement. C'est un résultat très satisfaisant", déclare Mark MacGann, directeur général de l'EICTA.

En revanche, les associations représentant les logiciels libres, comme la FFII, s'insurgent. Elles considèrent que la proposition actuelle, inchangée par rapport au texte envoyé en première instance, risque de pénaliser les petits acteurs du monde du logiciel face aux poids lourds de l'industrie. En 2004, le Parlement européen avait amendé en première lecture ce texte mais le conseil européen l'a depuis remis en jeu en seconde lecture, sans changement.

Un amendement important des anti-brevets a été adopté.

Parmi la vingtaine d'amendements retenus par la commission des affaires juridiques figure un point important défendu par les anti-brevets, la notion d'invention technique rattachée à l'application des "forces de la nature".

Derrière cette bataille juridique, il s'agit de préciser ce que pourront recouvrir les brevets européens. Les pro-brevets défendent une protection du logiciel portant sur le code produit tandis que les opposants préfèrent que ne soient brevetable que les inventions scientifiques, tandis que le logiciel lui-même resterait protégé par le droit d'auteur.

  En savoir plus
Dossiers
Innovation
Brevets logiciels

Le vote du parlement prévu en juillet sera donc décisif et se fera en tenant compte de l'avis du JURI. En cas de modifications importantes apportées au texte, un comité de conciliation, réunissant conseil européen et membres du Parlement européen, tentera d'aboutir à un consensus. Si, à l'issue, aucun texte n'aboutit, le projet sera abandonné. En revanche, si le Parlement suit l'avis du JURI, le texte sera envoyé au conseil européen pour validation.

 
 
Yves DROTHIER, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
 
Accueil | Haut de page
 
 

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Auralog - Tellmemore | Publicis Modem | L'Internaute / Journal du Net / Copainsdavant | Isobar | MEDIASTAY

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Voir un exemple

Toutes nos newsletters