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De nouveaux opérateurs bientôt éligibles au Wimax |
Les règles d'attribution viennent d'être dévoilées. Jusqu'à aujourd'hui, seul Altitude Telecom bénéficiait d'une licence d'exploitation, valable sur l'ensemble du territoire.
(07/07/2005) |
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Après une phase de consultation amorcée en début d'année, l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste) a pris sa décision concernant le mode d'attribution des licences Wimax. Son président, Paul Champsaur, a indiqué lundi dernier, à l'occasion de la présentation du rapport d'activité 2004 de l'organisme public, que la nouvelle disposition permettra d'accorder deux autorisations par région.
Présenté par Paul Champsaur dans son introduction, l'objectif central de cette
politique est bien de promouvoir l'Internet haut débit sans fil. Un créneau que le Wimax (ou protocole IEEE 802.16) peut effectivement contribuer à développer. Fonctionnant à 70 Mbit/s, ses usages sont déjà nombreux. Fort d'une portée de 50 km, il permet notamment de relier des bornes d'accès Wi-Fi à un réseau en fibres optiques, ou de relayer une connexion haut-débit vers de multiples utilisateurs - au sein d'un réseau métropolitain par exemple.
Trois critères de sélection ont été définis par l'ARCEP : "la contribution au développement territorial des services à haut débit, l'aptitude du projet à favoriser la concurrence sur le haut débit et le montant de la redevance". Le mécanisme d'enchère précédemment évoqué par l'organisme est donc entièrement abandonné. Dans un premier temps, l'autorité de régulation prévoit de se limiter aux bandes de 3,4 à 3,6 GHz. Une extension vers la tranche 5,4-5,7 GHz est envisagée dans un second temps.
France Télécom entre dans la course |
Jusqu'à aujourd'hui, seul Altitude Telecom bénéficiait d'une licence d'exploitation Wimax, valable sur l'ensemble du territoire. Une autorisation obtenue à la faveur des modalités d'attribution relatives à la Boucle locale radio (BLR). Parmi les nouveaux entrants, France Télécom s'est déjà déclaré intéressé, notamment dans les régions où son réseau fixe est considéré insuffisant. Rappelons que l'opérateur historique a initié plusieurs projets pilotes depuis quelques mois.
La proposition de l'ARCEP, qui doit encore être entérinée par François Loos, ministre délégué à l'Industrie, devrait entrer en vigueur courant juillet suite à la publication de la décision au Journal Officiel. Les dossiers de candidature seront soumis directement à l'ARCEP qui compte sur la collaboration des acteurs du marché en vue de trouver une solution acceptable pour tous. Son président évoquant même la possibilité d'une mutualisation des ressources Wimax entre opérateurs.
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