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Gouvernements et administrations accentuent leur recours à l'Open Source |
Depuis le début de l'année 2005, les organismes publics enchaînent les plans de migration. La Norvège, Cuba et le Venezuela affichent leurs intentions tandis que la ville de Vienne, la gendarmerie nationale et le ministère de l'agriculture passent aux actes.
(21/07/2005) |
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La percée des logiciels libres au sein des administrations continue.
Après les initiatives des gouvernements brésiliens et thaïlandais,
le Venezuela annonçait en fin d'année 2004, sa volonté d'installer
Linux sur l'ensemble des ordinateurs du réseau d'enseignement
public soit quelques 380 000 postes prévus.
Déjà présents au sein de plusieurs ministères dont celui de
l'économie et des sports, les logiciels libres pourraient faire
l'objet d'un décret pour généraliser leur utilisation dans les
administrations au Venezuela, c'est ce qu'indiquait en septembre
son président, Hugo Chavez. Une annonce suivie en mai 2005 par
celle de Cuba où l'agence pour les technologies de l'information
a officiellement décidé de remplacer son parc informatique national
sous Windows vers Linux.
Selon
le directeur de l'agence, Roberto del Puerto, un cadre légal
en cours d'élaboration devrait faciliter cette migration. Le
pays comptait jusqu'à présent 1 500 ordinateurs sous Linux.
Début juillet, le gouvernement norvégien à son tour déclarait
: "les formats propriétaires n'ont plus leur place dans les
échanges entre citoyens et gouvernement".
Le ministre norvégien Morton Andreas Meyer, chargé de la modernisation
du système d'information public, a souhaité qu'une politique
de migration vers l'Open Source soit mise en place dès la fin
2006 pour l'ensemble des pays nordiques. Quelques jours plus
tard, la ville de Vienne dévoilait son plan de migration sous
Linux. Sous Windows 2000, la ville procède actuellement à un
test grandeur nature d'une distribution spécifique baptisée
Wienux et basée sur un noyau Debian.
Près de 100 000 postes dans l'administration française |
D'ici trois ans, la mairie envisage d'équiper l'ensemble de
son parc sous Wiemux, cela représente 18 000 postes de travail
et 560 serveurs. La France s'inscrit d'ailleurs dans ce mouvement
de fond. En début d'année, la gendarmerie nationale débutait
un vaste chantier de déploiement d'Open Office, la suite bureautique Open Source, qui remplacera à terme Microsoft Office sur les
70 000 postes des gendarmes.
Toujours en France, le ministère de l'agriculture a choisi Mandriva,
ex-Mandrakesoft, pour équiper ses 500 serveurs bureautiques
anciennement sous Windows NT 4 vers Linux. Mandriva sera accompagné
de la solution de partage de fichiers et d'impressions Samba.
Enfin, le ministère de l'équipement, celui de l'intérieur et
des douaniers envisagent aussi de généraliser l'open source.
Au total, près de 100 000 postes dans l'administration française
pourraient ainsi basculer vers les logiciels libres.
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