ANALYSE 
Sommaire Infrastructure 
5 points clés de la synchronisation de données
Quelles sont les caractéristiques du mode de synchronisation de données connecté et déconnecté ? Comment diffuser les informations vers les plates-formes mobiles ? Examen des questions-clés à se poser.   (26/08/2005)
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 Panorama des solutions de synchronisation
La multiplication des points d'accès distants aux données de l'entreprise ainsi que l'évolution de la performance des plates-formes mobiles, peuvent inciter les entreprises à mettre en place des solutions de synchronisation de données.

Parce qu'elle doit tenir compte de l'hétérogénéité des environnements technologiques, la synchronisation de données est une procédure plus complexe que celle de la duplication (simple copie de données d'une base vers une autre), ou de la réplication (duplication complétée par des instances de logs) de données.

Pour Bruno Labidoire Directeur Technique d'Informatica France, spécialisée dans les solutions d'intégration de données, "la synchronisation doit permettre une meilleure réactivité des collaborateurs dans l'entreprise par le calcul d'indicateurs au fil de l'eau, comme le taux de progression des ventes ou la gestion à flux tendu des approvisionnements".

Un autre élément participant à la complexité de la procédure de synchronisation est relatif à la mise à jour et à l'accès aux données, pouvant être établi aussi bien depuis l'enceinte de l'entreprise, que de l'extérieur de celle-ci, via des plates-formes mobiles.

1) Quelles différences entre le mode connecté et le mode déconnecté ?
En mode connecté, l'architecture privilégiée est celle de type client léger, couplée avec un navigateur Web. Dans cette configuration, les données bénéficient d'une mise à jour constante, et l'utilisateur accède directement à l'application de son entreprise.

Seule une adaptation de l'ergonomie est alors nécessaire par rapport aux contraintes inhérentes des écrans de type PDA ou Smartphones. Des sessions de type SSL assurent de leur côté un niveau de sécurité optimal.

Ce mode se caractérise par de faibles contraintes de déploiement et d'administration, tandis que le principal point noir réside dans la couverture réseau haut débit, loin d'être généralisée.

"Le mode déconnecté implique une synchronisation via des middleware orientés message"
Didier Girard (Improve)
Le mode déconnecté, lui, est idéal dans le cas où le taux de disponibilité des applications doit être de 100%, même si le principal soucis réside dans la fraîcheur de mise à jour des informations.

D'après Didier Girard, directeur technique d'Improve, Centre d'expertise objet, Internet et Nouvelles Technologies, "le fait que l'utilisateur travaille en mode déconnecté implique une synchronisation de données via des middlewares orientés messages (MOM) de type MQSeries ou Swift MQ. Les messages partent alors dans les files d'attente et sont prévus d'être acheminés coûte que coûte. Ce type de mécanique asynchrone permet donc une écriture directement dans une queue de message, et ce, de manière transparente".

2) Comment diffuser les informations vers les plates-formes mobiles ?
Les serveurs de diffusion de contenus doivent tenir compte des impératifs d'ergonomie des plates-formes mobiles. Leur architecture est basée le plus souvent sur XML et XSL, couplée à des feuilles de style (CSS) afin d'en gérer la production.

Entre les bases de données centrales et les bases de données itinérantes se trouvent les serveurs de synchronisation ayant pour fonction de traiter principalement deux types de données : les informations personnelles dites PIM (Personal Information Manager), de même que les données applicatives (fichiers natifs ou contenus dans les Systèmes de Gestion de Bases de Données).

Le standard de synchronisation SyncML s'est imposé
3) Sur quel protocole faire reposer la synchronisation de données ?
Le temps où le dialogue de synchronisation était assuré par des technologie propriétaires non compatibles entre elles, semble être révolu. Tant du côté du serveur de synchronisation de l'entreprise que du client (plate-forme mobile de type PDA, Smartphone…), le protocole de synchronisation qui s'est imposé est SyncML.

Apparu en 2000, ce protocole est le fruit de la collaboration entre plusieurs grands constructeurs et éditeurs de renom tels qu'IBM, Nokia, Palm ou encore Matsushita, par ailleurs épaulés au sein d'un groupe de travail international par près de 600 sociétés. SyncML se compose en réalité de deux protocoles distincts, l'un de présentation (format des messages XML et XSL), et l'autre, de synchronisation (actions entre un client et un serveur dont plusieurs commandes permettent d'ajouter, de copier, d'effacer, de rechercher ou de replacer des données).

4) Quelles sont les applications concernées par la synchronisation de données ?
A priori, la synchronisation de données est possible pour toutes les applications de l'entreprise. Bruno Labidoire estime lui que la synchronisation de données concerne : "toute application qui possède des données importantes pour la prise de décision et qui ne peuvent fournir l'information pour des raisons de performance ou de disponibilités de données historisées, et dans le cas où les données de l'application seraient consolidées avec d'autres".

5) Comment veiller au bon déroulement d'une synchronisation de données ?
Si la synchronisation a lieu depuis l'extérieur, mieux vaut ne pas sous estimer la fréquence des coupures (intempestives ou microcoupures), ainsi que le temps de réponses qui peuvent être démeusurés par rapport à une connexion de type LAN.

En revanche, les problématiques de volumétrie concernent essentiellement les utilisateurs internes. Didier Girard rappelle ainsi qu' "une population itinérante n'a pas à se soucier de la problématique de volumétrie, qui ne concerne que la synchronisation d'informations au sein de l'entreprise".

De son côté, Bruno Labidoire livre plusieurs conseils sur les fonctionnalités des solution de synchronisation qui doivent selon lui permettre : "un contrôle de la bonne transmission des données sur le réseau (CRC), une compression des données pour de bonnes performance, une reprise automatique en cas de rupture de la communication réseau, la capacité à temporiser les émissions en cas d'indisponibilité d'une cible (journalisation), ainsi que plusieurs points de reprise multiples pour une source unique en cas de multi-destinations."

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 Panorama des solutions de synchronisation
Tout dépend enfin de la criticité de l'accès aux informations et de la nécessité de consulter ou non des informations mises à jour, sachant que plus le nombre d'itinérants sera grand et le nombre de données restreintes au sein de l'entreprise, et plus la gestion de la procédure de synchronisation sera complexe.

Dominique FILIPPONE, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
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